Et si vous êtes indifférent ?
Si l’ enseignement de l’amour de Dieu pour les chrétiens vous laisse complètement indifférent, que peut-on dire ? Qu’en est-il de vous si la mort de Jésus ne provoque pas même l’étincelle d’une réaction dans votre cœur ? Je veux vous suggérer que cela indique peut-être que vous n’avez jamais été chrétien du tout. Même avec tous vos efforts religieux et toutes vos connaissances évangéliques, vous n’avez jamais vraiment connu le Seigneur. Vous ne lui avez jamais abandonné votre vie. Vous n’avez jamais goûté à son amour et à sa tendresse.
Vous aussi faites l’objet de l’amour de Dieu.
En fait, tout ce discours sur les privilèges des chrétiens, et l’amour particulier de Dieu à leur égard, ne fait que vous irriter au-dedans de vous et vous donne un sentiment d’insécurité. Je veux m’adresser à vous, pour un instant, en tant que non-chrétien. Celui-ci peut dire : «Je n’ai pas le privilège du chrétien, moi ; vous ne pouvez pas me reprocher de pécher contre l’amour dont Dieu fait preuve à mon égard.» Mais si, je le peux ! Peut-être pas exactement de la même façon, mais tout aussi réellement.
Vous aussi faites l’objet de l’amour de Dieu. Vous aussi êtes privilégié par rapport aux autres, en sorte que vous devez cesser de pécher contre son amour et venir à la foi en lui pour être sauvé. Comment cela se fait-il ? Pour répondre à ceci, considérons deux choses.
Contemplons la création
Tout d’abord, contemplons la création, l’univers autour de nous. Nous vivons à une époque où les sondes spatiales explorent l’espace. On envoie dans l’espace des fusées que dirigent des ordinateurs excessivement sophistiqués et qui emmènent toutes sortes d’équipements scientifiques pour s’approcher des planètes lointaines, pour les photographier et y trouver un maximum de renseignements.
Lorsque les informations reviennent de Vénus, de Saturne et d’autres planètes, que trouve-t-on ? Des paysages arides et inhospitaliers, des endroits sauvages et désolés où l’homme ne pourrait même pas survivre, même pour quelques minutes, sans un équipement spatial. Puis, nous regardons la terre. Nous n’y voyons pas quelque horrible désert de science-fiction dans lequel l’homme n’arrive qu’à mener une existence de cauchemar.
Au lieu de cela, nous découvrons les moissons abondantes du sol, l’air, le soleil, l’eau et tout ce dont nous avons besoin pour vivre en bonne santé. Toutes les informations à notre disposition permettent de concevoir un univers totalement désertique, en dehors de cet endroit particulier où vit l’homme. N’est-ce pas là une preuve gigantesque de ce que le Dieu créateur aime l’homme. Quand Dieu vous appelle à rompre avec vos péchés et à mettre votre confiance en lui, et que vous vous détournez, vous péchez contre le grand amour de Dieu à votre égard et contre le privilège qu’il vous accorde. Le Seigneur vous aime.
Ce que Jésus est venu accomplir
Deuxièmement, considérons Jésus et ce qu’il est venu accomplir. Vous êtes privilégié. Pour venir s’adresser à vous, Dieu a laissé d’autres hommes de côté. La Bible dit que, non seulement l’homme s’est révolté contre Dieu et est tombé dans le péché, mais qu’un nombre considérable d’anges, entraînés par Satan, s’est aussi révolté et, de fait, a entraîné l’homme dans le péché. Mais les anges déchus ont été laissés à leur sort. Jésus ne s’est pas fait ange afin de les sauver. Il les a laissés. Il est devenu homme et, à travers sa mort sur la croix, il vous offre un salut authentique. Christ est mort pour nos péchés ; il est ressuscité ; et tous ceux qui croiront seront sauvés.
Dieu fait preuve de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous parviennent à la repentance (2 Pierre 3:9). Il vous offre quelque chose qu’il n’offre pas à Satan ni à ses anges. Il n’y a pas d’Évangile pour eux. Mais à l’homme, à vous, Dieu donne cette promesse : «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16). Allez-vous pécher contre l’ amour de Dieu ?
Cet article est adapté du livre : « Où est l’honneur qui m’est dû ? » de John Benton
