#219 Je dois l’Évangile (Romains 1.14-16)
Romains 1.14–16 : « Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. Ainsi j’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile: c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec »
Ces versets de Romains sont une puissante introduction à ce livre. Tout comme le dit Paul, j’aime l’Évangile. Je n’ai pas honte de cette bonne nouvelle de Jésus mort sur la croix et ressuscité du tombeau. J’aime l’Évangile. Je veux le proclamer avec audace dans le monde qui m’entoure. Mais juste avant il dit : « Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. Ainsi j’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. »
Et puis plus tard dans le livre, il dit : « j’espère vous voir en passant, quand je me rendrai en Espagne », mais il dit ces mots : « Je me dois ». Apparemment, dans l’esprit de Paul, avoir l’Évangile crée une obligation concernant l’annonce de celui-ci. Parce qu’il connaît l’Évangile, parce qu’il connaît la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en Christ, il se doit de la faire connaître aux autres.
Je veux donc nous encourager à y réfléchir dans chacune de nos vies, dans ma vie, dans votre vie. Nous avons l’Évangile. Nous avons la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en Christ. Nous possédons l’Évangile. Cela crée en nous une obligation avec ce message, parce que nous avons la connaissance du Christ, nous devons cette connaissance aux autres. Il y a des gens dans le monde en ce moment, quelques milliards d’entre eux, qui n’ont que peu ou pas de connaissance de l’Évangile. Nous ne devons pas simplement partager l’Évangile avec eux parmi les nations si nous le voulons. Mais nous le faisons parce que nous le devons. Nous avons l’obligation de le faire. Nous leur devons l’Évangile. Nous avons l’obligation de leur apporter l’Évangile en tant qu’Église aujourd’hui.
Que se passerait-il si nous réalisions cela dans nos vies, dans notre façon de prier, de donner, d’utiliser nos ressources, d’utiliser nos ressources ensemble et de nous rassembler dans l’Église, de faire des voyages missionnaires, d’envoyer des missionnaires, de chercher des occasions de porter l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre.
Aujourd’hui je pense à prier pour les Malais du Brunéi ; un peuple presque à 100% musulmans, où il y a très peu, voire pas du tout, de disciples de Christ. C’est à eux que nous devons l’Évangile. Ce n’est pas facile de faire parvenir l’Évangile au Brunéi, mais nous devons nous efforcer de le faire. Nous devons prier. Nous devons donner. Nous devons réfléchir à des moyens créatifs pour y parvenir. C’est quelque chose que nous devons faire, non une simple option à faire. Nous devons l’Évangile aux nations, à tous les peuples de la terre, à chaque tribu, peuple et langue.
Nous prions, ô Dieu, merci, merci, merci, pour l’Évangile. Merci de nous avoir sauvés. Merci de couvrir nos péchés par le sang de Christ. Merci pour les personnes qui nous ont annoncé cet Évangile. Si nous avons grandi dans des familles où nous avons entendu l’Évangile, nous te louons ces familles qui ont fidèlement transmis l’Évangile, qui ont rempli leur dette envers nous dans ce sens, en nous faisant connaître la bonne nouvelle. Aide-nous, ô Dieu, à être fidèles à la dette qui nous a été confiée. Nous avons une dette. Nous nous rendons compte ici, dans Romains 1.14, que nous devons l’Évangile à des gens qui ne l’ont jamais entendu. Alors aide-nous, Seigneur, à faire connaître l’Évangile à des gens qui ne l’ont jamais entendu.
Notre Dieu, nous prions pour les Malais et le Brunéi. Nous prions pour que dans ce petit pays musulman, Seigneur, tu amènes les gens à croire en Jésus, oui que tu fasses en sorte que ton Évangile se répande là-bas, et que tu utilises nos vies et nos Églises à cette fin. Nous prions pour les Malais et le Brunéi et pour toutes sortes d’autres groupes de personnes dans le monde. Ô Dieu, nous prions pour que tu nous aides à être fidèles à honorer notre dette envers ceux qui n’ont jamais entendu l’Évangile, et nous prions ces choses au nom de Jésus. Amen.