#231 Le jeudi saint (Luc 22.14-20)

Aujourd’hui nous nous rappelons de ce qui est arrivé lorsque Jésus s’est réuni avec ses disciples avant de mourir. Luc 22.14–23 : L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela.

Le moment de manger le repas de la Pâque était enfin arrivé. Jésus chargea Pierre et Jean de faire les préparatifs nécessaires pour qu’il puisse partager ce repas avec ses disciples. Ils trouvèrent une grande chambre haute, comme Jésus le leur avait dit. Tout se déroulait comme prévu en ce jeudi de la semaine sainte. Les disciples se sont réunis autour de la table sans savoir que ce repas ne ressemblerait à aucune des Pâques qu’ils avaient vécues.

Jésus s’allongea à table et il commença à parler de son désir de manger ce repas avec eux avant de souffrir. Il prit le pain et commença à dire qu’il s’agissait de son corps et qu’ils devaient le manger en souvenir de lui. Il leur dit que cette coupe est la nouvelle alliance en son sang. Il s’agissait de l’institution d’une nouvelle relation entre Dieu et son peuple qui tournerait autour de son corps et de son sang. Qu’est-ce que cela signifie ? Comment son corps et son sang allaient-ils nous permettre d’avoir une relation avec Dieu d’une nouvelle manière ? Voilà la beauté de ce qui a été promis tout au long de la Bible et qui maintenant devient clair. Tout s’éclaire lorsque Jésus va à la croix.

C’est un fait que nous avons péché contre Dieu, peu importe ce que nous avons fait, peu importe le nombre de lois que nous avons respectées ou transgressées, il n’y a aucun moyen de contourner le fait que nous sommes pécheurs et que nous sommes enclins à faire ce que nous voulons faire au lieu de faire ce que Dieu nous a appelés à faire. Nous avons tous péché contre Dieu, mais la grâce est dans le corps et le sang de Christ, là Dieu est venu vers nous en son Fils Jésus et bien qu’il n’ait pas de péché en lui, il a payé le prix de notre péché. Lorsqu’il est allé sur la croix, son corps a été donné, son sang a été versé pour couvrir notre péché. Il nous remplaçait sur la croix. Et à cause de ce qu’il a accompli en mourant sur la croix, il permet que nos péchés soient couverts. Parce qu’il a donné son corps et versé son sang, nous pouvons être totalement pardonnés devant un Dieu qui est saint.

Ce passage nous rappelle que nous devons nous souvenir constamment de ce sacrifice. Pas seulement lorsque nous prenons la Cène, pas seulement pendant la semaine sainte, mais nous devons constamment nous en souvenir… Pendant que je priais ce matin, j’ai réfléchi qu’il m’était seulement possible de prier, d’être en présence du Dieu saint, grâce au sacrifice de Jésus sur la croix. Alors que nous prions, prenons conscience de ce qui nous permet de prier.

Seigneur Dieu, nous savons qu’en ce moment le seul moyen de nous présenter devant toi n’est pas notre propre mérite. Il n’y a aucun moyen de nous présenter devant toi sur la base de notre propre mérite. Il n’y a aucun moyen que nous puissions venir devant toi, car nous sommes des pécheurs et tu es saint. Nous méritons d’être séparés de toi pour toujours. Pourtant tu nous écoutes et cela n’est possible que grâce au corps et au sang de Jésus. Cela n’est possible que grâce à ce qu’il a fait pour nous sur la croix. Alors Seigneur Jésus, nous te remercions. Merci d’avoir rendu la prière possible. Merci d’avoir rendu possible notre la relation avec Dieu. Merci d’avoir rendu possible cette communion avec toi.

Ce mot, communion, est parfait pour décrire la Cène que nous célébrons dans les Églises. Nous avons la possibilité de te connaître, d’être avec toi, de te parler, de t’entendre, d’élever nos cœurs vers toi et de prier devant toi à cause de ce que Jésus a fait sur la croix. Nous te remercions pour le privilège de la communion avec toi, d’une relation d’alliance avec toi, fondée non pas sur notre mérite, ou sur ce que nous pourrions faire par nous-mêmes pour gagner notre place auprès de toi. Mais sur la seule base de ta miséricorde, de ce que tu as fait par le corps et le sang de Jésus pour rendre possible cette communion. Nous te remercions, nous te louons pour le privilège de cette communion avec toi. Aide-nous à y demeurer chaque jour. Au nom de Jésus, nous te prions, amen.