Genèse 28.12–14 : « Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle. Et voici, l’Eternel se tenait au-dessus d’elle; et il dit: Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. »
Voici des versets étonnants, surtout si l’on pense à ce que nous avons lu précédemment au chapitre 27 de Genèse. Voici Jacob le trompeur. Jacob le menteur. Jacob le fils qui a trompé son père et qui fuit maintenant pour sauver sa vie loin de son frère Ésaü en partant à la recherche d’une femme dans un autre pays. Alors qu’il s’arrête en chemin, il fait ce rêve, et il reçoit cette vision d’anges de Dieu montant et descendant sur une échelle, Dieu qui lui parle et lui donne ces promesses tout comme il les a données à Abraham et Isaac. Quelle grâce!
Quelle miséricorde de la part de Dieu que de rencontrer ce menteur, ce trompeur, ce pécheur qu’était Jacob et de répandre sur lui ces bénédictions en lui permettant d’avoir communion avec Dieu par cette fenêtre ouverte sur le ciel. Et puis je me pose la question: « Pourquoi ? » Jacob ne méritait manifestement pas tout cela. Mais ensuite, je pense à ma propre vie, et je me dis : « Je ne mérite pas non plus la grâce et la miséricorde que Dieu m’a montrées ». Et, bien que je ne connaisse pas tous ceux qui écoutent en ce moment, je sais que vous ne méritez pas non plus la grâce et la miséricorde que Dieu vous a manifestées. La vérité est que Jésus est mort sur une croix, ressuscité d’entre les morts, et dans sa mort pour nous, il a ouvert la voie pour que vous et moi ayons accès à Dieu; il a, pour ainsi dire, ouvert une fenêtre sur le ciel.
Nous sommes sur le point de prier en ce moment même. Nous sommes sur le point de parler avec Dieu en sa présence, en communion avec Dieu. Aucun d’entre nous ne mérite cela. Nous sommes tous des Jacob, totalement sans mérite, et Dieu, dans sa miséricorde, tend sa main de grâce dans nos vies et nous invite à entrer en communion avec lui, il verse sur nous ses promesses d’amour. Tel est l’Évangile. Voici la plus grande nouvelle au monde: que des pécheurs comme vous et moi puissent connaître Dieu par la grâce et la miséricorde qui se trouvent en Christ.
Ô Dieu, nous te louons. Je te prie de me pardonner d’avoir même osé penser « Comment Jacob a-t-il mérité une telle chose », comme si moi-même je méritais une partie de la bénédiction que tu as déversée sur ma vie. Toute la grâce ou la miséricorde que tu as déversée sur ma vie est un cadeau. Je ne les mérite pas. Aucun d’entre nous ne le mérite. Seigneur Dieu, nous te louons d’avoir ouvert la voie pour que nous puissions te connaître, être avec toi, parler avec toi en ce moment. Merci Seigneur Jésus d’avoir rendu cet accès possible pour les pécheurs comme moi. Des pécheurs comme chacun d’entre nous qui écoutons présentement et qui prions, ô Dieu. Merci de nous aimer. Merci de nous poursuivre même dans notre péché. Merci de couvrir notre péché, Seigneur Jésus, d’une manière qui rend possible une telle communion.
