3 bienfaits que nous avons par l’œuvre du Saint-Esprit
Que crois-tu du Saint-Esprit ?
Premièrement, qu’il est Dieu éternel avec le Père et le Fils ; deuxièmement, qu’il m’a été donné à moi aussi, qu’il me rend participant, par une vraie foi, du Christ et de tous ses bienfaits, qu’il me soutient ; il demeurera éternellement avec moi.
Catéchisme de Heidelberg – Question 53
Le Catéchisme poursuit en mentionnant trois bienfaits que nous avons par l’œuvre du Saint-Esprit. (Note : les mots « par la foi » dans le Catéchisme sont importants. L’Esprit n’œuvre pas pour faire des chrétiens anonymes qui reçoivent les bénédictions du Christ, abstraction faite de la foi en Christ. Les bienfaits sont les nôtres uniquement par la foi. C’est en plaçant notre confiance en Christ, en nous reposant en Christ et en ne dépendant que du Christ que le Saint-Esprit œuvre en nous.)
Le premier bienfait est que nous prenons part au Christ et à toutes ses bénédictions.
S’il est une personne qui est bénie de Dieu, c’est bien le Fils. Par l’Esprit, nous aussi prenons part désormais à toutes ses bénédictions. Nous aussi sommes considérés avec faveur. Tout ce que le Christ a accompli nous appartient. Tout ce qu’il a remporté est à nous. Les bénédictions d’Abraham sont à nous (Ga 3.14). Tout cela, et bien plus, parce que nous appartenons au Christ et que les bénédictions du Christ sont les nôtres par le service de l’Esprit.
Le second bienfait est le réconfort du Saint-Esprit.
Nous avons pour la plupart entendu dire que l’Esprit est un consolateur (Jn 14.16). D’autres traductions rendent le mot grec paracletos par « quelqu’un d’autre pour vous venir en aide » (BFC), « défenseur » (NBS) ou encore « Paraclet » (TOB), mais la vérité est toujours la suivante : Dieu réconforte son peuple par son Saint-Esprit. Cela se produit de multiples façons. L’Esprit peut affermir notre âme de manière surnaturelle et nous donner une paix qui surpasse toute intelligence, ou une confiance calme dans l’œuvre du Seigneur (Ac 9.31). Il peut aussi nous réconforter à travers d’autres chrétiens en prenant part à la communion du Saint-Esprit. En tant qu’Esprit de vérité, il nous parle souvent par la Parole de Dieu et nous conduira dans toute la vérité (Jn 16.13), nous encouragera avec les mots de l’Écriture qu’il a inspirés et qu’il illumine désormais. Il peut nous mener à nous souvenir d’une vérité biblique précieuse ou diriger nos pensées vers l’œuvre accomplie du Christ ou encore nous donner des yeux pour voir plus clairement la gloire de Dieu.
Le troisième bienfait est la présence du Saint-Esprit pour toujours.
Au ciel, l’Esprit continuera de nous en apprendre davantage sur les richesses inépuisables du Christ. Il continuera d’être le lien personnel qui unit les croyants dans la communion. Et il continuera d’être auprès de nous la présence de Dieu le Père et Dieu le Fils, qui, avec le Saint-Esprit sont le Dieu trine, béni à jamais, amen.
Cet article est tiré du livre : La Bonne Nouvelle presque oubliée de Kevin DeYoung