4 motivations d’un leader chrétien (Aubrey Malphurs)

La motivation s’inscrit dans la description des caractéristiques du leader chrétien. Son caractère se rapporte à ses actes, sa conduite. Ses intentions expliquent son comportement et ses raisons d’agir comme il le fait. En définitive, nos ambitions affectent notre nature, soit directement ou indirectement. Dans Matthieu 18.1, les disciples sont venus vers Jésus et lui ont demandé : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? » Cette question semble plutôt prétentieuse au lecteur type du XXIe siècle. Cependant, elle aurait pu s’avérer tout à fait légitime. Le problème ne se situe pas tant au niveau de la question, mais des mobiles qui l’ont suscitée – dans ce cas, il s’agissait du désir d’acquérir du prestige et de l’importance, d’être reconnu comme une personne exceptionnelle.

Annoncer l’Évangile

Dans 1 Thessaloniciens 2.2‑9, Paul expose ce qui, à mon sens, devrait faire partie des motivations fondamentales du leader. La première consiste à annoncer l’évangile (1 Thessaloniciens 2. 2). Partout où il allait, Paul avait une véritable passion pour l’expansion de l’évangile. Il a déclaré aux Corinthiens : « …malheur à moi si je n’évangélise ! » (1 Co 9.16).

Vouloir plaire à Dieu

La seconde implique de vouloir plaire à Dieu. Être agréable à Dieu plutôt qu’aux êtres humains représentait le principal souci de Paul. Il attachait peu d’importance à la façon dont les individus considéraient son leadership et s’intéressait davantage à ce que Dieu en pensait.

Communiquer ce qu’on a besoin d’entendre

La troisième motivation exige de communiquer aux hommes ce qu’ils ont besoin d’entendre, pas nécessairement ce qu’ils désirent entendre (1 Thessaloniciens 2.5). Paul n’acceptait aucun compromis à ce sujet. Par exemple, dans Galates 2.11, il s’est opposé à Pierre en face (aujourd’hui nous dirions qu’il l’a confronté) parce que ce dernier faisait preuve d’inconstance dans ses relations avec les croyants non‑juifs.

Leader sans chercher de gain personnel

La dernière motivation présuppose que le leader sert Dieu sans chercher de gain personnel (1 Thessaloniciens 2.5). La demande de Pierre au sujet de son ministère dans Matthieu 19.27, signifiait foncièrement : « Quel avantage puis‑je en tirer ? » Le Sauveur lui a répondu que les serviteurs les plus agréables au Père sont ceux qui œuvrent sans espérer de récompense personnelle. Il nous bénit au‑delà de toutes nos attentes lorsque nous le servons de cette manière (Mt 19.28‑20.16).


Cet article est tiré du livre : Être leaders de Aubrey Malphurs.