40 raisons de fuir l’adultère (Daniel D. Henderson)
Cette semaine, j’étais avec quelques pasteurs de grandes Églises de tout le pays pour quelques jours de prière et de communion. Au cours de nos rencontres, j’ai entendu de nombreux rapports déchirants au sujet de confrères qui avaient abandonné leur mariage et causé un grand tort au Corps de Christ. Un soir, je me suis assis pendant quelques heures avec mon neveu par alliance qui avait été l’assistant de Ravi Zacharias pendant près de deux décennies. Entendre la douleur du choc et de la trahison qu’il a vécus m’a brisé le cœur. Nous savons tous qu’il y a beaucoup trop d’histoires d’échec moral parmi les rangs des chrétiens, tant sur l’estrade que dans les bancs.
L’ennemi se délecte de l’effondrement du témoignage des chrétiens et de leur mariage. Satan travaille 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour tenter et jeter des pièges. Son but ? Discréditer Christ et son peuple en ciblant les disciples vulnérables de Christ. De plus, le chagrin d’amour et les retombées de l’échec moral sont profonds et vastes. Ils durent parfois pendant des décennies, voire toute une vie. La meilleure façon d’éviter toute cette honte et cette tristesse, c’est d’agir avant que cela ne se produise. La prévention pure et simple est la meilleure politique.
Considérant ces choses, j’ai voulu réfléchir à une ressource que j’ai écrite il y a quelques années. J’ai souvent été captivé par 2 Timothée 2.22 : « Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. » Proverbes 2.19 dit de ces hommes qui courent après une femme adultère : « Aucun de ceux qui vont à elle ne revient, Et ne retrouve les sentiers de la vie. »
Après avoir vu la dévastation d’un échec moral, après avoir suivi un prédécesseur pastoral qui a commis l’adultère et l’a caché pendant des années, j’ai été motivé à penser à autant de raisons que possible pour lesquelles nous devrions éviter ce chemin. J’en ai trouvé 40 et je suis sûr qu’il doit y en avoir encore plus. J’espère que ce sera un bon rappel pour nous tous. Certaines de ces raisons concernent spécifiquement les responsables chrétiens, mais les principes s’appliquent à tous. N’hésitez pas à en faire profiter les autres.
40 raisons de fuir l’adultère
1. Je violerais ma relation avec mon Sauveur et Seigneur, Jésus-Christ, qui m’a aimé et est mort pour moi. Cette action ne tiendrait pas compte de la mort désintéressée et cruelle qu’il a subie afin de me donner le pouvoir sur ce péché.
2. J’apporterais une honte publique et un discrédit inutile à son nom très saint et précieux que j’ai eu le privilège de représenter.
3. Je devrais un jour faire face à mon gracieux Sauveur, les yeux dans les yeux, sur le banc des accusés, pour rendre compte du fait que j’ai délibérément gaspillé l’abondance de sa grâce purificatrice. À ce moment précis de mon éternité, je serais inévitablement témoin des résultats de mon propre mépris envers les récompenses qu’il aurait tant voulu m’offrir face à ma fidélité et à mon obéissance.
4. Je choisirais de me soumettre à un processus destructeur d’auto-illusion et d’abrutissement de ma conscience, entraînant un manque de confiance dans ma capacité future à marcher dans l’obéissance et la foi.
5. J’infligerais une douleur inimaginable à ma femme – ma meilleure amie, et ma partenaire fidèle et sacrificielle dans le ministère et dans la vie – et je devrais fixer mon regard sur ses yeux remplis de larmes pour expliquer cette violation consciente de mes vœux et décrire la stupidité de mon comportement.
6. J’endommagerais définitivement la capacité de ma femme à me faire confiance ou à croire en ma parole. Je perdrais son respect à l’avenir, en lui donnant constamment des raisons de se méfier et de s’interroger.
7. Si cette tromperie devait se poursuivre, ou si elle était incapable de me pardonner, je la perdrais comme épouse et je devrais faire face à des regrets, une solitude et une douleur permanents.
8. Dans ce cas, je ruinerais de façon permanente l’épanouissement futur de ma femme, l’obligeant à affronter le reste de sa vie en ressentant la lutte du rejet et en faisant face aux complications d’une famille monoparentale ou d’un remariage.
9. Je violerais l’amour et la confiance de mes précieux enfants. En fait, je leur dirais : « Votre mère n’est pas une personne digne. Votre père est un menteur et un tricheur. L’honneur n’est pas aussi important que le plaisir. Ma propre satisfaction égoïste est plus importante que d’aimer mes enfants. »
10. En détruisant mon propre exemple et ma crédibilité auprès de mes enfants, je perdrais les occasions futures de les influencer (eux et leurs enfants) vers l’obéissance aimante et la sainteté ; je planterais potentiellement en eux un ressentiment et une amertume à long terme envers le Seigneur et le ministère.
11. J’apporterais une honte continuelle à mes enfants chaque fois qu’ils devraient expliquer pourquoi leur père n’est plus dans le ministère, ou pourquoi il n’est plus avec leur mère.
12. Je créerais chez moi des souvenirs qui susciteraient la destruction et la tentation, qui provoqueraient une convoitise malsaine et qui affecteraient négativement mon intimité future avec ma femme.
13. Je gaspillerais tout l’argent, le temps, les efforts et la douleur qui ont été consacrés à ma préparation pour le ministère pastoral et à mon développement.
14. Je décevrais sérieusement les hommes et les femmes de Dieu qui se sont fidèlement investis en moi (par exemple, mes professeurs, mes pasteurs, mes mentors et ma parenté).
15. Je ferais honte à l’université et au séminaire dont je suis diplômé, en ternissant leur réputation et en dilapidant leur investissement dans ma formation théologique et le développement de mon caractère.
16. Je blesserais et embarrasserais profondément mes parents ; leur instruction aimante, leur investissement sacrificiel et leur plaisir actuel dans le cours de ma vie seraient horriblement violés.
17. J’endommagerais de manière significative la fondation solide du ministère et ternirais l’héritage sain de ceux qui m’ont fidèlement précédé dans mon ministère actuel.
18. J’apporterais un discrédit à long terme à la réputation de mon Église dans la communauté, ce qui entraverait le ministère futur auprès des gens de cette région.
19. Je saperais la crédibilité et les efforts d’autres ministères et leaders chrétiens dans ma ville, ajoutant au climat de méfiance qui continue de s’étendre avec chaque histoire d’échec moral.
20. Je violerais la précieuse relation de confiance avec mon conseil d’administration, ce qui leur causerait des difficultés à l’avenir alors qu’ils cherchent à diriger la congrégation ; cela provoquerait aussi une méfiance potentielle de leur part envers les futurs pasteurs de cette Église.
21. Je détruirais ma crédibilité et mes relations avec les membres du personnel qui m’ont fidèlement soutenu et ont répondu à mon leadership. La découverte de ma duplicité les blesserait profondément et entraverait même leur propre leadership au sein du troupeau.
22. J’apporterais des difficultés et une douleur non-méritées à mon éventuel successeur et à sa famille, car ils seraient forcés de récolter ce que j’ai semé dans leur tentative de reconstruire l’Église et de nettoyer le désordre que j’aurais fait.
23. Je blesserais profondément tous ceux qui ont été sauvés, accompagnés, équipés et conseillés, ceux pour lesquels on a prié sous mon ministère, causant déception et désillusion.
24. Je créerais une possible désillusion dans le cœur des jeunes hommes qui se préparent au ministère, puisqu’ils s’interrogeraient sur la crédibilité de mon leadership et sur la viabilité d’un authentique ministère pastoral.
25. Si cela devait devenir un sujet d’actualité à l’échelle de l’état ou du pays, j’exacerberais le climat croissant de méfiance à l’égard du christianisme.
26. Je gaspillerais mon témoignage auprès de divers amis, connaissances et voisins non-sauvés auxquels j’ai témoigné au fil des ans, les éloignant peut-être davantage de Christ.
27. Je gaspillerais sans réfléchir et avec négligence l’impact des prières d’innombrables personnes qui, au fil des ans, m’ont soutenu de tout cœur sur leurs genoux.
28. Je ferais peser sur l’autre femme une culpabilité et une douleur considérables pour le reste de sa vie.
29. Je contribuerais potentiellement au démantèlement de son mariage, de sa famille et de son réseau d’amis de confiance.
30. Je pourrais courir le risque de complications d’une grossesse résultant d’activités sexuelles extraconjugales.
31. Je courrais le risque de conséquences physiques sous forme de maladies sexuellement transmissibles.
32. Je subirais les conséquences de la perte d’un emploi et de la création de graves contraintes pratiques pour ma famille sur le plan financier et social.
33. Je subirais le traumatisme d’un changement de carrière, ayant brisé les qualifications pour la fonction pastorale.
34. Je rejoindrais les rangs de ceux que j’ai précédemment repris et dont les actions m’ont profondément affligé lorsqu’ils ont, eux aussi, manqué à leur appel et brisé la confiance des gens en tombant dans l’immoralité.
35. Je vivrais dans l’embarras et la honte tout au long de ma vie, car je recevrais régulièrement des rappels de mes choix insensés et destructeurs.
36. Je devrais investir une quantité importante de temps et d’argent dans le processus de rétablissement puisque j’aurais besoin de nombreuses heures de thérapie pour reconstruire ma vie sur plusieurs années.
37. Je me disqualifierais de nombreuses opportunités intéressantes qui auraient pu se présenter à moi si j’étais resté fidèle.
38. Je pourrais courir le risque d’être définitivement mis de côté dans mon utilité pour Dieu et son royaume, sachant que la honte accablante et le regret personnel pourraient m’amener à abandonner complètement mon service pour Christ.
39. J’amènerais un nombre incalculable de personnes à douter de la validité des Écritures, du Saint-Esprit et de la puissance de Christ, car elles pourraient se demander : « Si cela n’a pas marché pour lui, cela peut-il vraiment marcher pour moi ? »
40. J’apporterais de la joie à Satan et à ses démons car ces ennemis de mon âme et ces adversaires de Christ exulteraient dans leur victoire contre l’un des serviteurs de Dieu.