Ces cinq règles de discipline peuvent aider les parents à élever leurs enfants selon le Seigneur. Toutefois, chacune a besoin de la bénédiction du Seigneur pour que les enfants s’épanouissent par nos bons soins.
Premièrement,
les maris et femmes devraient discuter et s’entendre sur les questions de la discipline et de l’amour. Ils agiront ainsi dans l’unité en donnant les mêmes directives à leurs enfants et en les faisant respecter. Nous devons être unis devant nos enfants, faute de quoi, ils seront prompts à tourner à leur avantage le moindre élément de conflit entre nous. Chaque parent doit honorer et soutenir l’autorité de l’autre, pour le bon ordre et la paix du foyer.
Deuxièmement,
nous devons assujettir la volonté de nos enfants dès leur plus jeune âge. Gardons-nous de trouver des excuses en prétextant qu’il est trop tôt pour commencer ou en attendant d’avoir un problème beaucoup plus important à résoudre.
Troisièmement,
il nous faut clarifier les règles et bien nous accorder sur les sanctions en cas de désobéissance. Faisons savoir aux enfants que nous appliquerons les règles de manière juste et cohérente, et que la désobéissance ne sera pas tolérée ; ensuite, soyons fermes en allant jusqu’au bout. Si nos enfants enfreignent les règles, nous devons les punir. Inutile de proférer des menaces futiles ou de remettre les sanctions à plus tard, sinon, nous serons à leurs yeux des parents faibles, inoffensifs, voire ridicules.
Combien de fois avez-vous entendu dans un magasin une mère dire à son enfant : « Si tu fais ça une fois de plus, je te donne une fessée. » L’enfant désobéit à nouveau et elle lui dit : « Je suis sérieuse. Je vais te donner une fessée si tu recommences. » L’enfant récidive, parfois tout à fait délibérément (« C’est amusant ! Jusqu’où puis-je aller ? »), puis elle lui dit : « D’accord, c’en est trop ! Quand on sera à la maison, je vais en parler à ton père. » Quel mauvais service une telle mère rend-elle à son enfant, à elle-même et à son Seigneur !
Quatrièmement,
nous devons nous intéresser avec bienveillance à ce que font nos enfants à l’extérieur de la maison. Nous sommes responsables d’eux et de ce qu’ils font, où qu’ils se trouvent. Il est bon d’apprendre à poser des questions ouvertes de manière amicale. Cela favorise un climat d’amour et d’ouverture dans nos foyers.
Cinquièmement,
nous devons imposer chaque acte de discipline et l’enrichir d’une grande dose d’amour.
Le but de ce chapitre n’est pas de vous rabaisser en tant que parents si vos enfants sont rebelles et désobéissants. Personne ne peut penser et agir à la place de ses enfants. Vous pouvez leur dire quoi faire, mais les enfants commencent à penser par eux-mêmes à un âge précoce. Aussi est-il impératif de commencer à les instruire, à les éduquer et à les discipliner le plus tôt possible.
Faisons de notre mieux pour assumer nos rôles de chefs de famille selon le Seigneur, puis sollicitons sa miséricorde en le suppliant d’utiliser nos instructions et notre exemple pour développer l’obéissance et la maîtrise de soi chez nos enfants. Les résultats lui appartiennent. Nous ne sommes que des représentants du Roi, selon l’alliance. Seul Christ est le Roi susceptible de prévaloir dans nos cœurs; son peuple sera alors disposé et docile au jour de sa puissance (Ps 110.3). Par la foi, croyons que celui qui a les clés de leur cœur nous rendra libres d’aimer nos enfants et de continuer à les élever sans avoir le sentiment que nous serons justifiés ou condamnés sur la seule base de ce qu’ils deviendront en fin de compte.
Cet article est tiré du livre : La parentalité selon les promesses de Dieu de Joel R. Beeke
