6 points sur la providence de Dieu et la bonne nouvelle (John Piper)
La bonne nouvelle et la providence divine
- Le dessein ultime de Dieu dans la promesse et la promulgation de la nouvelle alliance est de manifester la gloire de la grâce de Dieu, en particulier dans la souffrance de son Fils, qui retentira pour l’éternité à travers les louanges pleinement satisfaisantes des rachetés.
- Aucun simple homme ne pouvait accomplir ce que la nouvelle alliance promet – le pardon des péchés, la transformation du cœur humain et la révélation de Dieu – en tant que notre Dieu en qui nous prendrons plaisir pour l’éternité. Par conséquent, la gloire du Christ qui promulgue la nouvelle alliance est incommensurablement meilleure, car, justement, le Christ n’est pas qu’un simple homme, mais Dieu incarné.
- Au sein du but ultime de Dieu dans la nouvelle alliance se trouve la réalité que la grâce de Dieu est l’expression accomplie de sa gloire – le point culminant de la coopération parfaite entre toutes ses excellences.
- Au sein du but de la nouvelle alliance se trouve aussi la réalité que la souffrance et la mort volontaires du Fils de Dieu pour des pécheurs indignes constituent la plus belle expression de la grâce de Dieu. On les chantera avec émerveillement à jamais (Ap 5.9 ; 15.3).
- Ce but ultime a été planifié par Dieu avant la fondation du monde (2 Ti 1.9 ; Ap 13.8).
- En conséquence, le péché d’Adam et d’Ève n’a pas pris Dieu au dépourvu. Son plan de la souffrance de son Fils dans l’intérêt des pécheurs comprenait déjà sa permission planifiée du péché des hommes. Il a planifié de permettre la chute et, par les conséquences justes de la souffrance, a ouvert la voie à l’œuvre de rédemption et à la souffrance, triomphante et empreinte de grâce, de son Fils.
La bonne nouvelle de la gloire de Christ
De ces éléments, on peut comprendre pourquoi Paul dit que la bonne nouvelle annoncée par Christ dans la promulgation de la nouvelle alliance est la bonne nouvelle de sa gloire. Dans 2 Corinthiens 4.4, Paul déclare que le dieu de ce siècle, Satan, a aveuglé l’intelligence des incrédules « afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu ». Voilà une phrase étonnante ! « L’Évangile de la gloire de Christ », c’est-à-dire « la bonne nouvelle de la gloire de Christ », qui implique que la meilleure nouvelle de la Bonne Nouvelle est la gloire de Christ.
Nous avons déjà vu que l’Évangile fait le récit de la gloire de Christ qui est devenu le fondement tout-suffisant pour le pardon des péchés – la personne la plus digne qui soit, subissant les pires souffrances pour les êtres les plus indignes. C’est le cœur de la gloire de l’Évangile. Mais à présent, nous voyons aussi qu’en nous manifestant la gloire de ce que Christ a déjà réalisé, « l’Évangile de la gloire de Christ » accomplit deux merveilles supplémentaires.
Un peuple nouveau
Il crée un peuple qui (1) prend plaisir à chérir, par-dessus tout, la gloire de Christ (Mt 10.37) et qui (2) prend plaisir à sa propre transformation en l’image glorieuse de Christ (2 Co 3.18). L’Évangile produit un peuple nouveau qui se réjouit dans la gloire de Christ comme son plus grand trésor et qui reflète la gloire de Christ comme son identité nouvelle. Christ est glorifié par sa gloire appréciée et reflétée.
Ces deux buts sont limpides dans les Écritures : chérir avec joie la gloire de Christ et être transformés avec joie par la gloire de Christ.
Cet article est tiré du livre : « La providence de Dieu » de John Piper