Ce que Dieu nous dit 6 800 fois sur lui-même (John Piper)

Le nom de Dieu est un message qui nous indique la manière dont il entend être connu. À chacune des 6 800 fois où son nom apparaît, c’est pour nous rappeler son être totalement unique. En réfléchissant au sens du nom Yahvé, construit sur la phrase « je suis celui qui suis » et indiquant l’être absolu qu’est Dieu, j’ai trouvé au moins 10 aspects liés à sa signification :

1. Le fait que Dieu est un être absolu signifie qu’il n’a jamais eu de commencement.

Cette vérité trouble l’esprit. Chaque enfant pose la question, « Qui a fait Dieu ? », et chaque parent sage réplique que personne ne l’a créé. Dieu existe tout simplement depuis toujours. Il n’a pas de commencement.

2. Le fait que Dieu est un être absolu signifie qu’il n’aura jamais de fin.

S’il n’a pas eu de commencement, il ne peut pas non plus cesser d’exister, parce qu’il est l’Être absolu. Il est ce qui est. Il n’y a pas de moment où il cesse d’être. Il n’y a que Dieu. Avant qu’il ne crée, Dieu seul existe.

3. Le fait que Dieu est un être absolu signifie qu’il est la réalité absolue.

Il n’y en a aucune avant lui ; il n’y a pas de réalité en dehors de lui à moins qu’il le veuille et le produise. Il ne fait pas partie de plusieurs réalités avant de créer. Il est simplement là, en tant que réalité absolue. Il est tout ce qui a toujours été, de toute éternité. Aucun espace, aucun univers, aucun vide. Il n’y a que Dieu, étant là, et constituant tout ce qu’il y a, de manière absolue.

4. L’Être absolu qu’est Dieu signifie qu’il est totalement indépendant.

Il ne dépend de rien pour exister, être soutenu ou être conseillé ni pour faire de lui ce qu’il est. C’est ce que signifie l’Être absolu.

5. Le fait que Dieu est l’Être absolu signifie que tout ce qui n’est pas Dieu est totalement dépendant de lui.

Tout ce qui n’est pas Dieu est secondaire et dépendant. L’univers entier est tout à fait secondaire et non principal. Il est apparu par un acte de Dieu et il demeure en existence, chaque minute, par la volonté de Dieu qui le maintient en place.

6. Le fait que Dieu est un être absolu implique qu’en comparaison, l’univers entier n’est rien.

Une réalité dépendante et limitée est, à celle qui s’avère absolue et indépendante, comme une ombre à sa substance, semblable à l’écho d’un coup de tonnerre, ou à une bulle sur l’océan. Tout ce que l’on voit, tout ce qui émerveille dans le monde et dans les galaxies, n’est rien, en comparaison avec Dieu. « Toutes les nations sont devant lui comme un rien, elles ne sont pour lui que néant et vanité » (És 40.17).

7. Le fait que Dieu est un être absolu implique qu’il est constant.

Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Il ne peut être perfectionné. Il n’est pas en devenir. Il est qui il est. Dieu ne subit aucun affinement, aucun progrès. La perfection absolue ne peut être améliorée.

8. Le fait que Dieu est un être absolu signifie qu’il est la norme absolue de la vérité, de la bonté et de la beauté.

Il n’existe aucun livre de loi qu’il consulterait pour savoir ce qui est juste, aucun almanach pour établir des faits, aucune guilde qui détermine pour lui ce qui est excellent ou magnifique. Il est lui-même la norme de ce qui est juste, ce qui est vrai, et ce qui est beau.

Le fait que Dieu est un être absolu signifie qu’il agit comme il l’entend, et toujours de manière juste, belle et conforme à la vérité.

Il n’est lié par aucune contrainte en dehors de lui-même qui l’empêcherait de faire ce qu’il veut. Toute réalité distincte de lui, il l’a lui-même créée, planifiée, et c’est lui qui la gouverne. Il est donc totalement libre de toute limitation qui ne provient pas du conseil de sa volonté propre.

Le fait que Dieu est un être absolu implique qu’il est la réalité et la personne la plus importante et la plus précieuse de l’univers.

Il est davantage digne d’intérêt, d’attention, d’admiration et de plaisir que toutes les autres réalités, y compris l’univers tout entier.

Voilà le message que nous communique son nom. Et dans le récit de l’exode, Dieu établit un lien éternel entre son nom et la libération puissante d’Israël de sa vie de servitude. Le moment que le Seigneur a choisi pour révéler son nom n’est pas une simple coïncidence ; Dieu vient pour sauver. Israël voudra savoir qui est cet être sauveur. De fait, Dieu répond : « Dis-leur que mon nom est Yahvé, et clarifie bien ce que cela signifie. Je suis absolument libre et indépendant, et je choisis librement de sauver mon peuple. La liberté de mon être et celle de mon amour sont un. »


Cet article est tiré du livre : « La providence de Dieu » de John Piper