Ce que la loi a accompli – Galates 3.21-22 (John MacArthur)
La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu ? Loin de là ! S’il avait été donné une loi qui puisse procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis soit donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. (Galates 3.21-22)
L’alliance de la loi était inférieure à celle de la promesse dans ce qu’elle a accompli.
En pensant cette fois encore à la réponse vraisemblable de ses lecteurs, Paul pose la question rhétorique : La loi est-elle contre les promesses de Dieu ? C’est Dieu qui a donné les promesses et la loi, et il ne peut se contredire.
Comme il le fait avec d’autres questions du même genre (voir 2.17 ; Ro 6.1,2 ; 7.13), Paul répond lui-même immédiatement par une forte négation : Loin de là ! L’idée même est absurde.
La loi ne peut pas sauver
S’il avait été donné une loi qui puisse procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. En d’autres mots, la loi était inférieure parce qu’elle ne pouvait pas sauver, elle ne pouvait pas procurer la vie. Si elle avait pu le faire, elle aurait été contre les promesses de Dieu, parce qu’elle aurait fourni une façon différente et contradictoire d’obtenir le salut. Elle aurait rendu la mort de Christ tragiquement inutile (Ga 2.21). La grâce de Dieu, le sacrifice de Christ et la foi de l’homme, tout cela aurait été superflu, ou, au mieux, une autre façon d’obtenir le salut.
La loi a tout renfermé sous le péché
Mais ce n’est pas le cas, parce que l’Écriture, par la loi, a tout renfermé sous le péché. Le verbe renfermé rend le grec sunkleiô, qui signifie « entourer de tous côtés sans laisser la moindre chance d’évasion ». Paul dit : « Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus » (Ro 7.9), parce que l’alliance avec Moïse a apporté « la loi du péché et de la mort » (Ro 8.2). Ce n’est que lorsque quelqu’un se butte aux exigences de la loi et aux accusations de sa conscience qu’il reconnaît son incapacité et voit son besoin d’un Sauveur. Ce n’est que lorsque la loi l’a fait arrêter, emprisonner et condamner à mort qu’il est assez désespéré pour se tourner vers Jésus-Christ.
La raison suprême pour laquelle l’Écriture a […] renfermé les hommes sous le péché et la mort était que ce qui avait été promis soit donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. La loi a été donnée pour renfermer les hommes sous le péché, pour qu’ils en viennent à dire : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Ro 7.24.) La grâce est donnée pour permettre à ceux qui croient de dire : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Ro 7.25.) Le point capital est le désir de Dieu de sauver les hommes (voir Lu 19.10 ; 1 Ti 1.15).
Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur