Le week-end dernier, en l’espace de 24 heures, notre Église a été bénie par la venue au monde de deux nouveau-nés. Alors que nous célébrions la naissance de ces enfants, j’ai été rempli de joie à la pensée du privilège que j’ai de pouvoir me rendre à l’hôpital, d’être l’une des premières personnes à rencontrer et à tenir le bébé, et de prendre soin des parents dans ce qui représente l’un des moments les plus importants de leur existence. Voici quelques pistes de réflexion qui vous seront utiles lorsque vous expérimenterez cette merveilleuse occasion de servir les jeunes parents de votre Église :
Tenez le bébé dans vos bras
Si vous êtes mal à l’aise à la seule lecture de ces mots, sentez-vous libre de sauter cette étape. Avant d’avoir des enfants, j’avais du mal à porter des nourrissons. Mais si vous le souhaitez et que vous le pouvez, je vous encourage à prendre quelques minutes pour porter l’enfant. En supposant que les parents soient à l’aise avec cela, ils seront encouragés par votre visite et par l’intérêt que vous accordez au membre qui vient s’ajouter à leur famille. Tenir le bébé dans vos bras sera la meilleure façon de leur exprimer ce message. Pour ma part, cela me réjouit toujours, étant donné que ma femme et moi ne prévoyons pas d’avoir d’autres enfants. C’est un côté positif.
Lisez le Psaume 139
C’est l’un des meilleurs passages bibliques à lire. Le psalmiste souligne à quel point Dieu le Créateur nous connaît intimement, nous qui sommes créés à son image. Les vérités qu’il énonce au sujet du Créateur de ce petit être sont si merveilleuses. C’est un véritable cadeau pour la mère qui a porté cet enfant pendant neuf mois, qui l’a senti bouger et qui vient de lui donner naissance, de pouvoir entendre ces mots : « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse » (v. 13,14.) Pour des parents, c’est un très bon rappel de la main présente et souveraine qui a amené cet enfant dans leur vie.
Priez pour l’âme de l’enfant
Il faut prier pour les parents, pour le rétablissement physique de la mère et pour exprimer votre reconnaissance à Dieu au sujet de la venue au monde de cette « créature si merveilleuse ». Mais plus important encore, priez pour l’âme du nourrisson. Demandez au Seigneur de commencer dès cet instant à ouvrir son cœur, afin qu’il connaisse, qu’il aime et qu’il serve Christ toute sa vie. Priez pour que les parents soient fidèles dans l’enseignement de l’Évangile, afin que l’enfant y réponde favorablement dès son plus jeune âge. En priant ainsi, de nombreuses vérités théologiques au sujet du salut surgiront et pourront faire office d’encouragement et de grand moment d’enseignement pour les parents.
Encouragez la mère
Oui, le père aura également traversé beaucoup de choses. Cependant, la mère de ce petit être aura spécialement de grands défis à relever durant les semaines qui suivront. Le rétablissement physique du corps et les ajustements émotionnels qui ont lieu dans les semaines et les mois qui suivent un accouchement sont réels et considérables. La dépression post-partum est une réalité très courante chez les femmes et elle ne devrait jamais être ignorée ou prise à la légère. Encouragez la mère à se tourner vers les autres mamans de l’Église. Encouragez-la à leur poser des questions et à demander conseil. Si elle se trouve vraiment en difficulté, ne l’ignorez pas. Parlez-en à son mari et à une femme de confiance de l’Église.
Si l’on y réfléchit, en tant que pasteur, il y a très peu d’événements à célébrer dans un hôpital qui soient aussi marquants dans la vie d’une personne. Lorsqu’ils se présentent à vous, profitez-en, car les occasions imprévues et tragiques qui vous conduiront à l’hôpital ne manqueront pas.
