Comment puis-je m’occuper des veuves ou des veufs esseulés ? (Brian Croft)
Comment prenons-nous soin de quelqu’un qui a perdu son âme sœur, en particulier lorsque cette personne a joui de sa compagnie pendant plus de 50 ans ? Voilà tout un défi que Dieu, dans sa grâce, peut aider l’Église à relever. Il n’existe aucun moyen pour combler le vide, mais il y a des solutions pour adoucir la douleur causée par la solitude que ressentent la plupart de ceux qui ont perdu leur conjoint, peu importe de quand date leur perte.
Offrez votre compagnie
Un moyen efficace de prendre soin de ces chers saints est de trouver quelque chose qu’ils étaient heureux de faire avec leur conjoint, et offrir de le faire avec eux.
Un veuf de notre église jouissait de 63 ans de mariage avec sa femme lorsqu’il a été fortement ébranlé par le diagnostic soudain du cancer avancé de son épouse. Elle est décédée six semaines plus tard. Quatre ans après, cet homme pleurait toujours sa perte. La mort de sa femme a changé radicalement plusieurs éléments de la vie quotidienne de cet homme. L’un en particulier était sa façon de prendre ses repas. Il aimait aller au restaurant avec sa femme, mais après son décès, il a cessé d’y aller. Bien que subsistait son goût pour les repas au restaurant, il ne voulait pas s’asseoir et manger seul, sachant qu’il penserait à elle et qu’elle lui manquerait.
Après avoir réalisé cela à la suite d’une conversation avec lui, je lui ai demandé s’il serait d’accord pour aller au restaurant avec moi. Il a été surpris par ma proposition, mais m’a pris au mot. Cela remonte à 3 ans, mais nous continuons de déjeuner ensemble une fois par mois. Il rayonne chaque fois que nous y allons. Il aime la compagnie, il aime me présenter à ses amis et il me raconte toujours les mêmes histoires. Bien qu’à l’origine ce soit moi qui l’aie invité, il ne me laisse jamais payer.
Au fil des repas, Dieu a pourvu, dans sa grâce, à une occasion de prendre soin de lui spirituellement, ce que je n’aurais pas pu faire autrement. Il m’encourage régulièrement en me disant à quel point le temps passé ensemble compte pour lui. Voici le résultat de cette expérience fructueuse : plusieurs autres membres de l’église ont poursuivi la tradition de déjeuner avec cet homme, et les soins spirituels que notre congrégation lui a prodigués par ce biais sont incommensurables !
Trouvez le temps et soyez créatifs
Suivez le commandement de porter une attention particulière aux veufs et aux veuves (1 Ti 5.1-16) et passez du temps avec les personnes de votre église qui ont perdu leur conjoint ou conjointe. Posez-leur des questions sur leur femme ou leur mari décédé et sur les choses qu’ils aimaient faire ensemble. Cela vous donnera une idée précise des activités que vous pourriez faire avec eux afin de leur permettre de se rappeler d’une manière saine l’être cher qu’ils ont perdu. Trouvez le temps et soyez créatifs. Vous pouvez être certains que vous serez autant bénis qu’ils ne le seront par vos efforts.