Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau ; par lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang.
(Actes 20: 28)
Prenez garde à vous-mêmes, à vôtre conduite ; veillez sur vos passions, et sur toutes vos démarches ; mais veillez aussi sur le troupeau qui vous a été commis, pour ne leur enseigner qu’une bonne doctrine et pour conduire dans le chemin du Ciel, pour les instruire, les consoler, les soutenir les corriger, les censurer. Considérez que ce n’est pas moi ; car je ne suis qu’un simple ministre ; mais l’Esprit de Dieu, qui vous a établis évêques, inspecteurs et conducteurs de ce troupeau, afin que par la prédication de la Parole, par l’administration des sacrements, par l’entretien d’un bon ordre, vous paissez soigneusement et fidèlement l’Église de Jésus-Christ, qu’il a tant aimée, que pour elle il a pris nôtre nature, et qu’il a répandu son sang pour la racheter.
Cette parole est certaine, si quelqu’un souhaite d’être évêque, il désire une œuvre excellente : Mais il faut que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, vigilant, modéré, honorable, hospitalier, propre à enseigner : Non sujet au vin, non batteur, non porté au gain déshonnête, mais doux, non querelleur, non avare.
(1 Timothée 3: 1-3)
Si quelqu’un d’entre les chrétiens désire d’être élevé à la charge de ministre, son désir est saint et louable : Il ne désire pas seulement une dignité ; mais un emploi qui demande beaucoup de peine, et qui est excellent ; mais comme cette charge est excellente, elle demande aussi d’excellentes qualités ; car il faut que l’évêque soit exempt toute répréhension ; et pour cet effet, il n’est pas nécessaire qu’il demeure dans le célibat ; mais qu’il se contente d’une seule femme, et qu’il n’autorise point par son exemple, ni le vice de la polygamie, ni celui du concubinage, ni la coutume de prendre une seconde femme, en répudiant celle qu’on déjà, ni aucune autre chose, par laquelle le saint mariage soit violé. Il faut qu’il soit sobre, vigilant ; qu’il soit modéré dans ses passions, qu’il soit honnête dans sa conversation, et accessible à tout le monde, qu’il exerce l’hospitalité, et qu’il soit et propre, et toujours prêt à enseigner : Qu’il ne soit ni sujet au vin, ni violent, ni amateur du gain déshonnête ; mais doux et équitable, ennemi des querelles, non avare, ou amateur de l’argent.
Fils de l’homme je t’ai établi pour surveillant à la maison d’Israël : Tu écouteras donc la parole de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand j’aurai dit au méchant, tu mourras de mort, et que tu ne l’auras pas averti, pour le garder de son mauvais train, et pour lui sauver la vie ; ce méchant-là mourra dans son iniquité ; mais je demanderai son sang de ta main.
(Ézéchiel 3: 17)
Les pasteurs ne sauraient lire ce passage sans trembler ; car il parait qu’ils répondront à Dieu du salut de ceux qui leur auront été commis s’ils périssent, parce que les pasteurs ne leur auront pas montré leur devoir.
