Discerner la volonté de Dieu demande « obéissance et foi ». Nous avons plus l’habitude de rencontrer ces termes dans l’ordre inverse. Il n’est pourtant pas question de croire, puis, ensuite, d’obéir. Nous parlons d’obéir et de continuer à croire en Dieu, même lorsqu’on ne peut pas comprendre ses voies envers nous. Abraham crut alors qu’il ne voyait pas (Hébreux 11:8). Mais, même quand la foi vacille, l’obéissance reste la seule voie vers la volonté parfaite de Dieu pour notre vie (Romains 4:18 ; Hébreux 11:17-19).
Celui qui craint Dieu s’éloigne du mal et pratique le bien. Il vit sa vie ici-bas comme un étranger, rempli d’une crainte respectueuse.
Nous retrouvons ces grâces réunies dans le Psaume 25. L’Éternel assure des sentiers remplis de miséricorde et de fidélité pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements (aussi obscurs qu’ils paraissent aux yeux charnels). Voilà le genre d’obéissance qui nous soutient dans la volonté de Dieu. C’est effectivement tellement vrai que les Proverbes laissent entendre qu’une relation naturelle se développe entre un cœur obéissant et la tendance à marcher selon la volonté de Dieu.
«L’intégrité des hommes droits les dirige, mais les détours des perfides causent leur ruine» (11:3).
«La justice des hommes droits les délivre, mais les méchants sont pris par leur malice» (11:6).
«La justice garde celui dont la voie est intègre, mais la méchanceté cause la ruine du pécheur» (13:6).
Il est extrêmement important d’apprendre cette leçon aussi tôt que possible dans la vie chrétienne : être obéissant même sans savoir où mène cette obéissance. Cela vous gardera et vous protégera. Ayons toujours foi en la Parole de Dieu, et vivons selon ses ordres, plutôt que selon les seules circonstances, providences et occasions que nous rencontrons. On ne trouve de sécurité que dans l’obéissance, c’est-à-dire en une foi qui se cramponne à la promesse que Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui l’aiment. Car on ne peut découvrir la grande joie de la volonté de Dieu que dans l’obéissance.
On ne trouve de sécurité que dans l’obéissance, c’est-à- dire en une foi qui se cramponne à la promesse que Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui l’aiment.
La condition du cœur détermine la qualité de la vie dans le domaine physique. Un cœur malade exerce une influence débilitante dans chaque domaine de l’existence. Il en est de même dans la vie chrétienne. Voilà pourquoi il faut exercer son cœur à penser comme Dieu, à une obéissance remplie de foi, et à une humilité et une crainte de Dieu.
À mesure que notre cœur s’affermit dans ces grâces, nous découvrons quel plaisir Dieu prend à nous révéler le développement des promesses de son alliance dans notre propre vie.
Cet article est tiré du livre À la découverte de la volonté de Dieu de Sinclair Ferguson.
