« Embrassez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » – Psaume 2:12.
Ceux qui se confient en ce Fils sont bénis. Ils le sont réellement. Leur félicité n’est pas de la fiction ou le fruit de leur imagination, mais une authentique bénédiction qui appartient à tous ceux qui croient en Dieu. Cet état de bénédiction supportera l’examen, les épreuves de la vie et le passage de la mort. Il est impossible au croyant d’aller trop profond dans cette félicité, car aucun de ses éléments n’est un rêve. Tout est réalité. Ceux qui croient au Fils ne possèdent pas seulement une bénédiction réelle, mais celle-ci est aussi consciente.
Ils savent ce que c’est que d’être bénis au sein même des difficultés. Ils sont consolés dans leurs épreuves et bénis dans leurs joies, car celles-ci sont sanctifiées. Ces gens sont bénis, et ils le savent. C’est pourquoi ils s’en réjouissent et chantent à ce sujet. Ils ont la joie de savoir que la bénédiction de Dieu les a touchés, non seulement en paroles, mais aussi en vérité. Ce sont des hommes et des femmes bénis. Ils n’échangeraient pas leur état pour tout ce que ce monde appelle bon et grand.
Leur bénédiction est aussi croissante. Elle augmente. Les croyants ne sont pas sur la pente descendante, comme les méchants, qui vont d’espoirs merveilleux vers le désespoir des ténèbres. Les délices de ceux qui se confient en Dieu ne diminuent pas, mais le fleuve des bontés de Dieu s’approfondit à mesure qu’ils s’y avancent. Ils sont bénis quand le premier rayon de lumière céleste vient frapper leur paupière ; ils le sont toujours quand leurs yeux s’ouvrent de manière croissante et voient toujours plus de l’amour de Jésus. Ils sont bénis à mesure que leur expérience s’élargit, que leur intelligence augmente et que leur amour grandit. Ils sont enfin bénis à l’heure de la mort puis, suprêmement, ils sont bénis jusqu’à la perfection des saints qui sont à la droite de Dieu. « Heureux tous ceux qui se confient en lui ! »
Cet article est tiré de Courants d’eau pour mon âme. Méditations quotidiennes de Charles Spurgeon.
