En quoi la passion de Jésus est-elle unique ? (John Piper)
Pourquoi les souffrances et la mort d’un homme condamné comme prétendant au trône romain ont-elles donné à des hommes la capacité de souffrir et d’aimer au point de transformer l’Empire romain au cours des trois siècles qui les ont suivies ?
Pourquoi continuent-elles de façonner le monde encore aujourd’hui ? Tout simplement parce que la passion de Jésus fut absolument unique ; sa résurrection d’entre les morts trois jours plus tard fut une œuvre par laquelle Dieu approuvait tout ce que la mort de son Fils avait accompli.
La passion de Jésus fut unique parce qu’il était plus qu’un simple homme
Comme le Symbole de Nicée le déclare, il est « vrai Dieu de vrai Dieu ». Tel est le témoignage de ceux qui l’ont connu et à qui il confia le soin d’expliquer qui il est.
L’apôtre Jean identifie Christ à «la Parole» et parle de lui en ces termes :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle… Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1:1-3,14).
La passion de Jésus fut unique parce qu’il était innocent
Ajoutons à sa divinité le fait qu’il était totalement innocent des souffrances qu’on lui infligea. Il n’était pas seulement innocent de l’accusation de blasphème portée contre lui, mais également de tout péché.
L’un de ses disciples les plus proche écrit :
« [Il] n’a point commis de péché et dans [sa] bouche… il ne s’est point trouvé de fraude » (1 Pierre 2:22).
La passion de Jésus fut unique parce qu’il avait décidé de mourir
Son unicité se complète d’une autre caractéristique : il affronta sa propre mort avec une autorité absolue.
L’une des déclarations les plus remarquables de Jésus concerne sa mort et sa résurrection :
« Je donne ma vie afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père » (Jean 10:17,18).
La question de savoir qui a tué Jésus est accessoire. Il avait décidé de mourir. Son Père le voulait ; il l’accepta et le voulut aussi.
Cet article est tiré du livre : 50 raisons pour quoi Jésus doit mourir de John Piper