Existe-t-il vraiment un seul Dieu véritable ? (Stuart Olyott)

« Combien penses-tu qu’il existe de Dieux ?

– Un seul, répondit le petit garçon.

– Comment sais-tu cela ?

– Il n’y a pas de place pour un autre, car il remplit tout le ciel et toute la terre. »

Un seul véritable Dieu

Il existe un seul véritable Dieu. Dans le cas contraire, il nous faudrait supposer l’existence de plusieurs dieux, ce que l’Écriture nie constamment. En fait, elle n’enseigne aucune vérité de façon plus explicite que celle-ci. Il n’y a absolument aucun autre Dieu. Dans leur ensemble, les hommes refusent de croire à cette vérité et, aujourd’hui comme naguère, s’adjoignent une quantité innombrable de faux dieux, ou idoles. Aucun de ceux-ci ne possède d’existence réelle ; aucun n’est le Dieu vivant.

Certes, la Bible utilise parfois le mot « dieu » en parlant des anges, voulant indiquer par ce fait qu’ils possèdent une nature spirituelle, un rang élevé et la perfection (Psaume 97:7). Ce titre décrit également les juges et les chefs du peuple à cause de leur exercice de l’autorité (Psaume 82:1,6).

L’Écriture appelle aussi Satan, le diable, « le dieu de ce siècle » à cause de sa domination illégitime sur les méchants dans cette vie ici-bas (2 Corinthiens 4:4). Tous ces usages du mot « dieu » sont cependant des hyperboles plutôt que la description exacte d’une réalité. L’Écriture ne cesse d’insister sur l’existence d’un seul Dieu, vivant et vrai.

C’est pourquoi, les Juifs enseignaient à leurs enfants, dès leur plus tendre enfance, à réciter les mots de Deutéronome 6:4 : « Écoute, Israël ! L’Éternel notre Dieu, est le seul Éternel. » Là se trouvait la fondation de toute la foi juive, basée sur l’enseignement de l’Ancien Testament. Personne n’aurait réussi à ébranler un Juif sur cette fondation. Il savait que « l’Éternel est Dieu, il n’y en a point d’autre » (Deutéronome 4:35).

Tout Juif se souvenait de l’époque où Salomon fit la dédicace du temple prestigieux qu’il venait de construire. Après avoir longuement prié, le roi se tourna vers le peuple et exprima le désir le plus vif de son cœur : 

« Que l’Éternel, notre Dieu, soit avec nous, comme il a été avec nos pères ; qu’il ne nous abandonne point et ne nous délaisse point, mais qu’il incline nos cœurs vers lui… afin que tous les peuples de la terre reconnaissent que l’Éternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre ! » (1 Rois 8:57,60)

Cette supplique exprimait parfaitement le sentiment de tout Juif : sa responsabilité de témoigner de l’unicité de l’Éternel Dieu à un monde ignorant et pervers.

Tout Juif se souvenait aussi des jours du grand prophète Ésaïe, à qui Dieu s’adressa en ces termes : « Ainsi parle l’Éternel, roi d’Israël et son rédempteur, l’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n’y a point de Dieu » (44:6).

Celui qui prononça ces paroles se présentait comme le roi divin d’Israël, et tout Juif considérait comme sa mission suprême de déclarer au monde qu’il n’y a aucun autre Dieu hormis Yahvé. Il se délectait à lire : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu… Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Ésaïe 45:5,6).

Le Seigneur Jésus lui-même apprit à connaître et à aimer l’Ancien Testament, et il ne cessait d’en soutenir la véracité absolue. Il affirmait sans réserve la vérité de ce Dieu unique (Marc 12:29,32), et ses apôtres l’enseignèrent aussi sans détour (1 Corinthiens 8:4-6 ; Éphésiens 4:6 ; Jacques 2:19). Il s’agit donc sans contredit du message de la Bible tout entière.


Cet article est tiré du livre : Les trois sont un : Ce que la Bible enseigne sur la Trinité de Stuart Olyott