Héritiers de la promesse – Galates 3.25 (John MacArthur)

Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. (Galates 3.29)

La promesse spirituelle du salut éternel et de la bénédiction faite à Abraham, appartient à tous ceux qui sont à Christ. Ils sont héritiers selon la promesse qui est accomplie en Christ. Il ne s’agit pas ici de la promesse faite à Abraham concernant le pays (Ge 12.1 ; 13.14,15 ; 17.8), mais des bénédictions spirituelles promises à tous ceux qui, étant justifiés par la foi comme Abraham l’a été (Ge 15.6 ; Ro 4.3-11), bénéficient des promesses spirituelles qui lui ont été faites. Ce n’est pas toute la postérité physique d’Abraham qui bénéficie de la promesse du salut (Ro 9.6-11), mais beaucoup de ceux qui ne sont pas de la postérité physique d’Abraham en bénéficient en allant à Dieu par la foi comme il l’a fait lui-même, et ils deviennent ainsi sa descendance spirituelle.

Héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ

Ceux qui sont enfants de Dieu sont « héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ » (Ro 8.17). L’héritage de Christ appartient à « tous les sanctifiés » (Ac 20.32), qui sont tous « héritiers dans l’espérance de la vie éternelle » (Tit 3.7). Ils sont « scellés du Saint-Esprit qui avait été promis » (Ép 1.13), la promesse d’hériter Dieu lui-même. David se réjouissait de pouvoir dire : « L’Éternel est mon partage et mon calice » (Ps 16.5).

Dans sa vision à Patmos, Jean entendit « une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri ni douleur […]. Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Ap 21.3,4,7).

John Stott a résumé ce passage de façon très lucide, lorsqu’il a écrit :

Nous ne pouvons pas aller à Christ pour être justifiés avant d’être allés à Moïse pour être condamnés. Mais une fois que nous sommes allés à Moïse, et que nous avons reconnu notre péché, notre culpabilité et notre condamnation, nous ne devons pas rester là. Nous devons laisser Moïse nous envoyer à Christ (The Message of Galatians, Londres, Inter-Varsity, 1968, p. 102).


Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur