La foi est une grâce qui purifie (Octavius Winslow)

«Ayant purifié leurs cœurs par la foi… Pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés» (Actes 15.9; 26.18). C’est ainsi que parle le Nouveau Testament au sujet des hommes qui étaient venus au salut. La foi est un principe de sainteté dans sa nature et dans sa tendance. Celui dont la foi grandit mène une vie de sainteté plus complète. En revanche, celui qui a le moins de foi reste exposé le plus aux assauts des corruptions qui se trouvent toujours en lui.

Si l’enfant de Dieu désire se conformer davantage à la volonté de Dieu, posséder plus de l’Esprit de Christ, de détachement du monde et mettre à mort quotidiennement le vieil homme, il lui faut sans cesse prier: «Seigneur, augmente ma foi.» La foi en Jésus met en échec la puissance du péché. Elle met à mort la corruption cachée en nous, et permet au croyant de se montrer ferme, «comme voyant celui qui est invisible» (Héb 11.27).

La foi aplanit le chemin

La foi est aussi la grâce qui aplanit le chemin rocailleux, et qui allège le fardeau quotidien. Elle glorifie Dieu au milieu du feu. Elle «est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.»

La foi s’appuie sur la Parole de Dieu pour la simple raison que c’est Lui qui l’a prononcée. Cette foi protège l’âme, au travers de tous ses conflits et épreuves, pour la présenter dans la gloire éternelle. Pierre s’adresse aux croyants et leur dit: «Vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps» (1 Pi 1.5).


Cet article est tiré du livre : Le déclin spirituel et son réveil de Octavius Winslow.