La gloire du Seigneur — Éphésiens 3.20,21 (John MacArthur)
Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen !
Éphésiens 3.20,21
Pour mettre un point culminant à tout ce qu’il a dit sur les provisions illimitées de Dieu pour ses enfants, Paul énonce sa grande doxologie, un hymne de louange et de gloire qu’il commence par les mots : Or, à celui…
Lorsque le Saint-Esprit nous a fortifiés, que Christ nous habite, et que Dieu nous a remplis de sa propre plénitude, il peut faire […] infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. Tant que ces conditions ne sont pas remplies, Dieu est limité dans ce qu’il peut faire en nous. Lorsqu’elles le sont, les possibilités sont illimitées. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jn 14.12-14).
Il n’existe pas de situation qui empêche le Seigneur de nous utiliser si nous nous soumettons à lui. Comme on le fait souvent remarquer, le verset 20 est une progression pyramidale de ce que Dieu fait : Il peut ; il peut faire ; il peut faire infiniment ; il peut faire infiniment au-delà de ce que nous demandons ; il peut faire infiniment au-delà de ce que nous demandons ou pensons. Il n’y a aucun doute pour le croyant que Dieu peut faire au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Mais trop peu de chrétiens ont la joie de le voir agir ainsi dans leur vie, parce qu’ils n’acceptent pas la progression de transformations que Dieu veut faire en eux selon ces versets.
Paul affirme que l’efficacité de son propre ministère est due au fait que « [sa] parole et [sa] prédication ne reposent pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance » (1 Co 2.4), parce que « le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance » (4.20). Paul dit : « Nous ne voulons scandaliser personne en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons recommandables à tous égards, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par l’Esprit-Saint, par un amour sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu » (2 Co 6.3-7) ; et c’est là ce qu’il a fait tout au long de son ministère. Tout ce que Paul fait, il le fait dans la puissance de Dieu, et dans la puissance de Dieu il n’y a rien qui soit en accord avec la volonté de Dieu qu’il ne puisse mener à bonne fin. Cette même puissance […] agit en nous par la présence de l’Esprit (Ac 1.8).
Lorsque nous nous soumettons à Dieu, et qu’il peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, et seulement alors, nous devenons vraiment efficaces et il est vraiment glorifié. Et il mérite la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, pas seulement maintenant, mais dans toutes les générations, aux siècles des siècles. L’Amen ! confirme ce désir louable.
Cet article est tiré du livre : Éphésiens de John MacArthur