La vraie prière est le premier signe de la conversion (Douglas Kelly)
Par le récit de la vie de Paul, le Nouveau Testament enseigne que le besoin de prier est l’un des premiers fruits de la nouvelle naissance. Le premier compte rendu de la conversion de Paul (Actes 9) relate que le Seigneur ordonna à Ananias, un chrétien de Damas, de se rendre dans la maison où se trouvait Saul de Tarse. Or, Saul était venu pour mettre à mort les chrétiens de la ville. On comprend qu’Ananias se soit demandé comment être assuré que Paul avait radicalement changé d’attitude !
Mais avant même qu’il puisse exprimer ses craintes, Dieu lui donna juste un indice : « Il prie » (v.12). Quelle parole riche de sens ! Pour Ananias cela voulait dire : « Regarde-le prier ! C’est désormais un autre homme. Ne crains pas cet homme qui parcourait le pays en tous sens pour mettre les chrétiens à mort. Ne t’inquiète plus. Il prie ! Saul est devenu un homme de confiance, ce que prouve le fait qu’il prie. »
Avant cette expérience, Paul était un homme religieux. Il était un pharisien parmi les pharisiens, un chef religieux de haut rang, bien instruit dans toutes les formes officielles de prière. Pourtant, comme le déclare Jésus en Matthieu 6, ce genre de prière n’atteint pas Dieu. Et voici que, pour la première fois de sa vie, ce pharisien priait vraiment. La grande différence venait de sa rencontre sur la route de Damas avec le Seigneur Jésus ressuscité.
Dans son livre sur la prière, Hallesby rappelle que la prière consiste en la venue de Jésus ressuscité vers nous avec sa puissance de résurrection pour qu’il prenne les rênes de notre vie, exerce son autorité pour intervenir dans n’importe quelle situation et pour la changer. C’est exactement ce qu’il fit dans la vie de Saul de Tarse, et la prière était le premier signe de la présence divine.
Il se pourrait, ami lecteur, que vous n’ayez jamais vraiment prié de toute votre vie. Vous êtes certainement une personne morale, voire même religieuse, avec un solide arrière-plan comme celui de Saul de Tarse. Mais vous n’êtes jamais entré en contact avec le Père céleste. Oui, il est vrai que Dieu est infini, omniscient et souverain, mais il est aussi une personne puisqu’il est Père. Prenez donc courage. Point n’est besoin de vous sentir condamné pour vos manquements passés. Demandez-lui plutôt d’envoyer le Christ ressuscité dans ce cœur qui ne peut prier. Lorsqu’il y entrera comme Seigneur, avec le pardon acquis pour vous sur la croix, vous serez alors en mesure de prier comme jamais auparavant !
Cet article est tiré du livre : Pourquoi prier si Dieu sait déjà ? de Douglas Kelly