Le bonheur : comment le conserver (Jeremiah Burroughs)

Le temps des souffrances arrive : comment les croyants vont-ils demeurer heureux ?

5 pensées pour aider les chrétiens à demeurer heureux dans les moments difficiles

Nous allons examiner cinq pensées qui les aideront à demeurer heureux dans les temps difficiles.

Premièrement, les chrétiens inquiets devraient se souvenir combien grandes sont les choses que Dieu leur a données et combien insignifiantes sont les choses qu’ils ne possèdent pas. Ils sont tentés de languir après les choses que les non-chrétiens ont en abondance. Ceci peut les rendre malheureux, même s’ils jouissent de privilèges spirituels inconnus des non-croyants. Dieu leur a donné « toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Ép 1.3), et c’est donc mal pour eux de devenir malheureux parce qu’ils ne possèdent pas des biens qui sont terrestres et donc temporaires.

Deuxièmement, les chrétiens inquiets devraient se souvenir des bénédictions qu’ils ont reçues dans le passé. Une personne qui a atteint l’âge de cinquante ans et qui a été malade durant deux ans ferait mieux de remercier Dieu pour les quarante-huit années d’excellente santé que de commencer à se plaindre de ses deux années de maladie.

Troisièmement, les chrétiens doivent se souvenir que leur vie dans ce monde est courte, alors que l’éternité est longue. Leurs difficultés cesseront bientôt. La Bible nous dit que « nos légères afflictions du moment produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Co 4.17,18).

Quatrièmement, les chrétiens inquiets devraient se souvenir que le peuple de Dieu a souffert des épreuves beaucoup plus terribles. Héritier d’Abraham et d’Isaac, Jacob a dû se contenter de travailler pour son oncle durant bon nombre d’années. Ayant vécu auparavant dans le palais du roi d’Égypte, Moïse a passé quarante ans à travailler comme berger, et il était tellement pauvre lorsqu’il est retourné en Égypte qu’il pouvait faire monter sur un seul âne toute sa famille et ses possessions (Ex 4.20). Élie a dû demeurer caché et être nourri par des corbeaux. Jérémie fut jeté dans une fosse. Le réformateur Martin Luther n’avait rien à laisser à sa femme et à ses enfants en héritage.

Et aujourd’hui, les croyants oseraient-ils s’attendre d’être épargnés des souffrances, alors que ces grands hommes de Dieu ne l’ont pas été ? Par-dessus tout, leur grand modèle en cela, comme en toutes choses, est le Seigneur Jésus-Christ dont la situation était pire que celle des renards et des oiseaux, et qui n’avait pas où reposer la tête.

Finalement, les chrétiens inquiets devraient faire un effort pour louer Dieu pour ce qu’il leur a donné. Ils ont une nouvelle nature spirituelle : ils peuvent louer Dieu dans des façons qui lui sont véritablement agréables. Et ils découvriront qu’agir ainsi produit un bonheur véritable.

Ainsi donc, voilà en quoi consiste le bonheur. Le possédons- nous ? La Parole de Dieu nous indique comment l’obtenir. Avons-nous emprunté cette voie encore ? Il est plus facile de parler du bonheur que de le trouver. Par conséquent, les jeunes chrétiens devraient faire un effort pour cultiver un esprit calme et satisfait dès le début de leurs vies chrétiennes. Les chrétiens plus âgés devraient réaliser combien ils ont encore à apprendre.

Aucun chrétien véritable ne peut être satisfait jusqu’à ce qu’il ait trouvé le véritable bonheur que Dieu donne.


Cet article est un extrait de Apprendre à être heureux de Jeremiah Burroughs