Le culte familial, une joyeuse responsabilité (Jason Helopoulos)
En voyant le mot « responsabilité », on pourrait bien être tenté de refermer le livre. Mais on ne devrait pas hésiter à utiliser le mot « responsabilité ». Si le mot peut sembler effrayant, le culte familial est certainement une joyeuse responsabilité. Elle est joyeuse ! Le culte familial n’est pas pénible. Est-il effrayant ? Parfois ! Est-il difficile ? Souvent ! En vaut-il la peine ? Absolument ! Comme le dit Jonathan Edwards, grand prédicateur et écrivain du « premier grand réveil » : « Chaque famille chrétienne doit être, en quelque sorte, une petite église1. »
Le culte familial, la responsabilité du père
À qui revient la responsabilité d’encourager la famille à être une « petite église » ? On pourrait dire que c’est la responsabilité commune du mari et de sa femme. C’est vrai dans le sens où tous les deux devraient chercher à encourager l’adoration au sein de leur propre foyer et chercher à se soutenir mutuellement. Ainsi, mari et femme ou père et mère partagent cette responsabilité du culte familial, une responsabilité non pas comme une chose qu’on doit faire, mais qu’on veut faire en tant que chrétiens sauvés par une grâce aussi merveilleuse.
Toutefois, le mari, appelé à aimer et à prendre soin de sa femme, est responsable du leadership spirituel dans son propre foyer. C’est essentiellement le rôle du père, en tant que chef de famille, de nourrir spirituellement ses enfants en les conduisant dans l’adoration. En cas d’absence physique ou spirituelle du père, cette joyeuse responsabilité incombe à la mère. On souhaiterait que ce ne soit jamais le cas, mais cette réalité est malheureusement courante à notre époque. Dans ce cas, la mère qui désire que sa maison soit toujours remplie d’adoration se chargera donc de cette responsabilité, qui idéalement, ne devrait pas lui incomber.
- Jonathan Edwards, « Thoughts on the Revival of Religion in New England » [Réflexions sur le renouveau de la religion en Nouvelle-Angleterre], tiré de The Works of Jonathan Edwards [Les ouvrages de Jonathan Edwards],vol. 1, Peabody, Mass., Hendrickson Publishers, 1998, p. 419-420.
Cet article est tiré du livre : Une grâce négligée de Jason Helopoulos