Le jour où Spurgeon a réalisé que Dieu était l’Auteur de sa foi (C. Spurgeon)
Voici la façon par laquelle Spurgeon en est venu à réaliser que Dieu – et non lui – était et est l’auteur de sa foi :
Quand je suis venu à Christ, j’ai pensé que je faisais tout cela par moi-même, et bien que je cherchais sérieusement le Seigneur, je n’avais aucune idée que le Seigneur me cherchait. Je ne pense pas que le jeune converti en soit d’abord conscient.
Je me souviens du jour et de l’heure où j’ai reçu pour la première fois ces vérités [les doctrines de la grâce souveraine et triomphante] dans mon âme – quand elles pénétrèrent, comme le dit John Bunyan, en mon cœur comme un fer chaud – et je peux me rappeler combien j’ai senti que j’avais grandi, tout à coup, du stade de bébé à celui d’homme, que j’avais progressé dans la connaissance biblique, en ayant trouvé, une fois pour toutes, cet indice à la vérité de Dieu.
Un soir, en semaine, quand j’étais assis dans la maison de Dieu, je ne pensais pas beaucoup à la prédication du prédicateur, car je n’y croyais pas.
La pensée m’a frappé, comment suis-je devenu chrétien ? J’ai cherché le Seigneur. Mais comment en suis-je venu à chercher le Seigneur ? La vérité me traversa l’esprit en un instant : je n’aurais pas dû Le chercher à moins qu’il n’y ait eu une influence préalable dans mon esprit pour que je Le cherche. J’ai prié, pensais-je, mais je me suis demandé : comment en suis-je venu à prier ? J’ai été incité à prier en lisant les Écritures. Comment en suis-je venu à lire les Écritures ? Je les ai lues, mais qu’est-ce qui m’a poussé à les lire ?
Puis, en un instant, j’ai vu que Dieu était au fond de tout cela, et qu’Il était l’Auteur de ma foi, et ainsi toute la doctrine de la grâce s’est ouverte à moi, et c’est de cette doctrine que je ne me suis pas écartée jusqu’à ce jour, et je désire en faire ma confession constante : « J’attribue totalement à Dieu mon changement. »