Le privilège que procure le mystère révélé — Éphésiens 3.12,13 (John MacArthur)

En lui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause des afflictions que j’endure pour vous : elles sont votre gloire.

Éphésiens 3.12,13

Lorsque nous mettons notre foi en Jésus-Christ, nous pouvons librement nous approcher de Dieu et jouir de toutes les richesses incommensurables du ciel. Dans le judaïsme, seul le souverain sacrificateur pouvait entrer dans la présence de Dieu dans le lieu très saint, et cela, brièvement seulement, une fois par année, le jour des expiations. Quiconque d’autre aurait pénétré dans la présence de Dieu serait mort instantanément. Mais maintenant, dit Paul, tous ceux qui viennent à Christ par la foi ont la liberté de [s’approcher] de Dieu avec confiance n’importe quand. C’est là le privilège que procure le mystère révélé de l’Église. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hé 4.15,16).

Nous ne devons pas être désinvoltes et irrévérencieux en allant au Seigneur, mais nous pouvons le faire avec un coeur franc et honnête — dans une liberté d’expression et d’esprit. Nous approcher de Dieu avec confiance, c’est nous approcher de lui sans crainte d’être rejetés, parce que nous savons que nous lui appartenons (voir 1 Ti 3.13).

Devant un tel privilège, Paul dit : « Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause des afflictions que j’endure pour vous : elles sont votre gloire. Toutes les circonstances par lesquelles passent les enfants de Dieu sont des manifestations de son amour de sa bénédiction et de sa gloire. Il semble que nombre de croyants s’attristent des nombreuses années d’emprisonnement de Paul et des souffrances quasi continuelles qu’il endure à cause de son ministère. Mais lui-même explique à ceux de Rome : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Ro 8.18). Et les souffrances de Paul sont finalement à l’honneur de ceux envers qui il exerce son ministère plutôt qu’à leur honte (voir Ph 1.12).


Cet article est tiré du livre : Éphésiens de John MacArthur