Les merveilles du salut (Peter Jeffery)

Un chrétien peut ne pas prendre conscience de toutes les merveilles du salut. De là vient l’importance de dire et d’enseigner les vérités de l’Évangile avec clarté et précision. On parle souvent aujourd’hui d’avoir «accepté Jésus», ou «ouvert son coeur au Seigneur», ou encore d’avoir «pris une décision». Or, quand on ouvre la Bible, il est surprenant de voir que ces expressions ne s’y trouvent pas du tout. À la lecture des Écritures, nous constatons que la splendeur du salut dépasse de très loin ces phrases pourtant courantes parmi ceux qui se réclament du nom de Christ.

La Bible enseigne que c’est Dieu qui nous accepte, et non le contraire (Romains 15:7).

C’est lui qui ouvre le coeur, comme il le fit pour celui de Lydie, une femme du premier siècle (Actes 16:14). C’est encore lui qui choisit – tel est le sens du mot «élection» (Éphésiens 1:4). En d’autres termes, Dieu est l’auteur du salut depuis le début jusqu’à la fin.

En raison de la philosophie et de la religion, beaucoup de gens ont des pensées erronées sur la manière dont on obtient le salut.

Commençons donc par dire clairement comment on ne devient pas chrétien.

  1. On n’est pas chrétien de naissance.
  2. On n’est pas chrétien parce qu’on a réussi à un examen.
  3. On n’acquiert pas le droit de devenir chrétien par quelque bonne oeuvre, ou par quelque mérite.

Dieu seul est à l’oeuvre pour faire d’une personne un chrétien :

«Le salut vient de l’Éternel» (Jonas 2:10).


«C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela
ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres,
afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant
été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées
d’avance, afin que nous les pratiquions» (Éphésiens 2:8-10).


«Il [Dieu] nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous
aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération
et le renouvellement du Saint-Esprit» (Tite 3:5).


Cet article est adapté du livre : Toutes choses nouvelles de Peter Jeffery.