L’Église primitive est scripturaire – Actes 2.42 (John MacArthur)
Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. (Actes 2.41-42)
L’Église doit, de toute évidence, se consacrer à la révélation de la vérité. Dieu a établi l’Église comme lieu où sa Parole est proclamée et expliquée. Paul préconisera une telle priorité tout au long de ses épîtres pastorales, où il décrira le processus continu à Timothée : « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres » (2 Ti 2.2).
Un engagement envers l’enseignement des apôtres est fondamental à la croissance et à la santé spirituelle de toute Église. Pierre écrira : « désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut » (1 Pi 2.2). Aux Romains, Paul écrira : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Ro 12.2).
La prédication dans les lettres pastorales
Les lettres de Paul à ses protégés Timothée et Tite reflètent également la priorité de la prédication de la Parole. « En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie » (l Ti 4.6). « Déclare ces choses, et enseigne-les » (1 Ti 4.11). « Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement » (1 Ti 4.13). « Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent » (1 Ti 4.16). « Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant » (2 Ti 4.1,2). L’ancien doit être « attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs » (Tit 1.9).
Le croyant devrait considérer qu’il a perdu sa journée s’il n’a pas appris quelque chose de nouveau ou s’il n’a pas été profondément enrichi par la vérité de la Parole de Dieu. L’Église primitive a bénéficié du ministère des apôtres, dont l’enseignement, maintenant consigné dans les pages du Nouveau Testament, doit être repris par tous les pasteurs.
L’Écriture est la nourriture du croyant
L’Écriture est la nourriture qui assure la croissance et la puissance du croyant – et il n’y en a point d’autre. C’est à ses risques que l’Église d’aujourd’hui néglige l’exposition et l’application de l’Écriture, comme le suggère l’avertissement d’Osée à Israël : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance » (Os 4.6). L’Église ne peut opérer selon une vérité qui ne lui est pas enseignée ; les croyants ne peuvent fonctionner selon des principes qu’ils n’ont pas appris. Les plus nobles, ce sont toujours ceux qui sondent l’Écriture chaque jour (voir Ac 17.11). Elle renferme l’enseignement des apôtres.
Cet article est tiré du livre : Actes, 1-12 – John MacArthur de John MacArthur