L’Église primitive s’adonne à la prière – Actes 2.42 (John MacArthur)

Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. (Actes 2.41-42)

C’est avec empressement et persistance que la première assemblée s’adonne à l’activité capitale de la prière. Cette dernière est le petit nerf qui fait bouger le muscle de l’omnipotence. Comprenant le sentiment de perte qu’éprouvaient ses disciples en anticipant son départ, le Seigneur Jésus-Christ leur a fait la promesse suivante : « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jn 14.13,14). L’Église primitive voit dans cette promesse la source de la provision de Dieu pour tous ses besoins, et elle recherche sans cesse l’aide de Dieu. Les prières dont il est question ici ne sont pas uniquement celles de croyants individuels mais aussi de l’Église tout entière (voir 1.14,24 ; 4.24-31).

Quelque chose de négligé

Malheureusement, aujourd’hui la prière est très négligée dans l’Église. Ce qui attire les foules, ce sont les programmes, les concerts, les divertissements et les témoignages de gens riches et célèbres. Les réunions de prières, par contre, n’attirent que les quelques rares fidèles. C’est sans doute la raison principale de la grande faiblesse de l’Église contemporaine. Contrairement à l’Église primitive, nous avons oublié que la Bible nous ordonne de prier en tout temps (Lu 18.1 ; Ép 6.11) et de nous consacrer à la prière (Ro 12.12 ; Col 4.2).

Les premiers chrétiens, eux, savaient à quel point il est important de pratiquer les œuvres spirituelles. Ils savaient que l’Église doit être composée de personnes qui sont sauvées, consacrées à l’étude de la Parole, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et à la prière. Ces éléments sont les expressions uniques de la vie de l’Église. Ce sont les moyens que la grâce emploie pour que l’Église devienne ce que Dieu veut qu’elle soit.


Cet article est tiré du livre : Actes, 1-12 – John MacArthur de John MacArthur