Les bénédictions du passé (Stuart Olyott)
Oui, ce sont bien des pécheurs que Dieu accepte et adopte. Comment peut-il le faire, sachant qu’il est si juste et si saint ? Comment celui qui est la pureté même peut-il enlacer l’impur ? Il sait à quel point nous sommes souillés, car rien ne lui est caché. Il connaît l’étendue et la profondeur de nos péchés jusque dans leurs détails. Sur quelle base peut-il alors nous accueillir avec un cœur si ouvert ? À cause de deux bénédictions liées au passé.
2 bénédictions liées au passé
1. La rédemption
La rédemption est l’un de ces bienfaits passés. « En lui [Christ] nous avons la rédemption par son sang », déclare l’apôtre Paul en Éphésiens 1:7. Un autre mot pour rédemption est « rachat ». Lorsque des gens se rendent chez le prêteur à gages pour reprendre des objets qu’ils lui avaient laissés, ils les « rachètent ». Dans l’Ancien Testament, quand un homme avait vendu ses terres pour avoir de l’argent, il avait le droit par la suite de racheter son patrimoine s’il avait l’argent nécessaire. Ce droit était inscrit dans les lois données par Dieu. Des hommes et des femmes qui se vendaient comme esclaves pouvaient faire de même ; ils pouvaient aussi être rachetés par une tierce personne qui leur avançait la somme d’argent voulue. La liberté se payait.
Le Seigneur Jésus-Christ est venu pour racheter
Lorsqu’Anne vit le Messie enfant, elle parla « de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance (rédemption) de Jérusalem » (Luc 2:38). Le Sauveur déclara lui-même qu’il était « venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon (le paiement) de beaucoup » (Marc 10:45). Il attira l’attention de ses disciples sur cette même idée lors du dernier repas avec eux quand il leur dit que son sang serait « répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26:28).
Dans ses épîtres, Paul est aussi clair. Aux Galates, il écrit que « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (3:13). Il rappelle aux Romains que nous sommes « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (3:24). Nous avons été rachetés ; un prix a été payé pour notre délivrance. Christ l’a payé en versant son sang sur la croix. C’est le prix dont nous aurions dû nous acquitter nous-mêmes, mais il l’a fait à notre place.
2. Le pardon
Ceci étant, nous avons le pardon. Dans l’esprit de Paul, la rédemption et le pardon sont inséparables. C’est ce qu’il exprime clairement dans Éphésiens 1:7 en parlant du Seigneur Jésus-Christ :
« En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce. »
La transgression de la loi de Dieu exige réparation
Le prix fixé est le châtiment infini. Nous avons enfreint la loi divine, et la justice exige que nous payions le prix. Mais le Seigneur est venu et a fait ce que nous n’aurions jamais pu faire. Le Dieu-homme infini a payé le prix infini. Il a entièrement acquitté la dette. Nous n’avons plus rien à payer. Nous sommes libres. Nous sommes pardonnés.
Jésus a assimilé le pardon à l’acquittement d’une dette
Jésus nous a enseigné à prier notre Père céleste ainsi :
« Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6:12).
Le Seigneur insiste sur la même leçon dans la parabole du serviteur impitoyable (Matthieu 18:21-35). Dans ce récit, un roi renonce à exiger d’un de ses serviteurs le paiement d’une dette phénoménale. Il le laisse libre. En d’autres mots, il lui remet sa dette, il lui pardonne. Mais l’homme refuse de passer l’éponge sur une dette infime que lui doit un compagnon. Il ne consent pas à lui pardonner. C’est pourquoi le roi finit par le punir.
« C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur » (Matthieu 18:35).
Jésus a payé notre dette
Notre dette vis-à-vis de Dieu échappe à toute mesure, et nous sommes dans l’incapacité totale de la payer. Or Dieu ne la balaie pas du revers de la main. Sa justice exige que la dette soit acquittée. Et elle l’a été ! L’amour surabondant de Dieu l’a couverte lorsque le Sauveur mourut à notre place. La justice ne saurait exiger que cette dette soit payée une deuxième fois. Je suis pardonné ! Ce que Dieu a fait dans le passé garantit les bienfaits dont je jouis présentement. Adopté, accepté, il n’y a plus rien à payer !
« De toi vient la délivrance,
Tu payas notre rançon.
C’est en toi qu’est l’espérance,
La paix et la guérison.
Loué soit ton amour, loués soient à jamais
Ton nom Jésus, ta gloire et tes bienfaits. »
Cet article est tiré du livre : La force est en Christ de Stuart Olyott