Les effets de l’entrée triomphale de Christ (Mark Jones)

L’entrée de Christ au paradis a dû produire un impact extraordinaire sur ceux qui y étaient présents. La Bible décrit la joie des cieux lorsqu’un pécheur se repent (Lu 15.7), mais qu’en est‑il du moment où Jésus, qui sauve tous ceux qui entrent au paradis, est arrivé pour s’asseoir à la droite de son Père ? Comme l’a écrit Owen : « Aucun coeur ne peut imaginer, et aucune langue ne peut exprimer, la réception glorieuse de la nature humaine du Christ au paradis. »

Les cieux et la terre avaient besoin de réconciliation. Or, Jésus entre au paradis comme celui qui unit toutes choses : « celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre » (Ép 1.10). Quand il est entré au ciel, les saints anges ont pu contempler le Seigneur de gloire face à face. Ce qu’ils avaient tant désiré est maintenant accompli (1 Pi 1.12). Flavel considère l’ascension et l’entrée au ciel de la perspective du Père :

Le Père l’a reçu les bras grands ouverts, et s’est réjoui intensément de le voir de nouveau au ciel. C’est pour cette raison que nous disons que Dieu l’a « élevé dans la gloire » (1 Ti 3.16). Car l’événement qui est appelé ascension pour le Christ est, pour le Père, appelé assomption. Il est monté, et le Père l’a reçu. Oui, il l’a reçu comme personne n’a jamais été reçu avant lui, ou ne sera reçu après lui.

Jésus a assuré à ses disciples que c’était pour leur bien qu’il partait : en effet, grâce à son départ, « le consolateur » viendrait (Jn 16.7). Cependant, il faut se rappeler que son entrée au paradis était également favorable pour les saints qui étaient déjà partis dans la gloire, pour l’armée céleste, pour le Père et surtout pour Jésus lui-même, qui était « élevé dans la gloire » (1 Ti 3.16). Il n’est donc pas surprenant que John Owen ait fait cette belle réflexion : « Je suis convaincu que la saison qui entoure l’entrée du Christ au paradis, le saint sanctuaire de Dieu, a été le plus grand moment de gloire créée qui ait jamais existé ou qui ne sera jamais suscité, jusqu’à la consommation de toutes choses. »

Le paradis était un lieu « nouveau » quand le Christ y est arrivé afin de continuer son ministère de réconciliation de toutes choses. Le paradis était déjà aussi parfait qu’il pouvait l’être avant que Christ n’y revienne, mais il a atteint un nouveau niveau de perfection à son arrivée. Le paradis a été rempli d’une plus grande gloire par l’entrée de Jésus. Assurément, l’entrée triomphale du Fils victorieux au ciel a intensifié la joie et la satisfaction de ceux qui s’y trouvaient.

Cet article est un extrait du livre «Connaître Christ» de Mark Jones