J’ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera la peine. (Galates 5.10)
Une caractéristique des faux docteurs de Galatie, c’est qu’ils [porteront] la peine de ce qu’ils ont fait.
Avant de faire cette déclaration, Paul commence par dire un mot encourageant aux véritables croyants : J’ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement, c’est-à-dire pas autrement que le véritable Évangile de la grâce qu’il leur a enseigné lorsqu’il exerçait son ministère parmi eux, et sur lequel il insiste fortement dans sa lettre. L’apôtre donne un mot d’encouragement semblable à l’Église de Philippes : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ […] vous tous qui participez à la même grâce que moi » (Ph 1.6,7).
La destinée des croyants est assurée
La destinée des croyants est assurée. Jésus a dit : « [Mes brebis] elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jn 10.28,29). Elles ne rejetteront pas le vrai salut pour un faux (Jn 10.4,5,14). Elles persévéreront et elles seront préservées.
Mais telle n’est pas la destinée des docteurs impies qui égarent le peuple de Dieu. Jésus dit : « Si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le jette au fond de la mer » (Mt 18.6).
Paul affirme : Celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera la peine. Puisque les judaïsants s’opposent à Dieu et à la vérité, ils porteront le poids entier de leur jugement. Pierre écrit que lorsqu’il viendra des faux docteurs, « plusieurs les suivront dans leurs dérèglements, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils vous exploiteront au moyen de paroles trompeuses, eux que menacent depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point. Le Seigneur sait donc […] réserver les injustes pour être punis au jour du jugement » (2 Pi 2.2,3,9).
Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur
