L’expérience du croyant avec le Père – Galates 3.5 (John MacArthur)

Celui qui vous accorde l’Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? (Galates 3.5)

Le troisième appel que Paul fait à l’expérience se rapporte à celle que le croyant a de Dieu le Père qui vous accorde l’Esprit, et qui opère des miracles parmi vous.

Juste avant son ascension, Jésus a commandé à ses disciples « de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il » (Ac 1.4). Par le Fils, le Père avait promis de donner « le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Lu 11.13). Et à une autre occasion, Jésus a expliqué : « Quand […] sera venu l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu » (Jn 16.13).

Le verbe accorde traduit le grec epichorêgeô, qui veut dire donner abondamment et avec une grande générosité. On l’utilisait en parlant de mécènes qui appuyaient financièrement la production de pièces théâtrales, et de citoyens patriotiques riches qui donnaient de leurs richesses pour soutenir le gouvernement ou l’armée. On l’utilisait aussi en parlant de l’amour et des soins que le marié promettait à sa femme en l’épousant.

Une générosité surabondante

Dans sa générosité surabondante envers ses enfants, Dieu leur accorde l’Esprit, et […] opère des miracles parmi eux. Le mot miracles traduit ici le grec dunamis, qui désigne fondamentalement une puissance ou une capacité. Il est possible que Paul parle ici d’événements miraculeux que Dieu a accomplis parmi les Galates, ou qu’il parle de la puissance spirituelle sur Satan, le péché, le monde, la chair et la faiblesse humaine, que le Père accorde à ses enfants par son Esprit. La prédication de Paul à Corinthe a reposé « sur une démonstration d’Esprit et de puissance » (1 Co 2.4). Il se vante même de sa faiblesse personnelle qui permet à la puissance de Christ d’agir.


Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur