Nous réjouir de la Création, c’est nous réjouir en Dieu (John Piper)
Allons au Psaume 104, dans lequel nous pouvons voir avec clarté la volonté de Dieu de faire du monde un théâtre à sa gloire pour la joie de son peuple :
Que tes œuvres sont nombreuses, ô Éternel !
Tu les as toutes faites avec sagesse […]
La gloire de l’Éternel sera à toujours […]
Je chanterai à l’Éternel durant ma vie,
Je chanterai des cantiques à mon Dieu tant que j’existerai.
Que ma méditation lui soit agréable ;
Moi, je me réjouirai en l’Éternel (Ps 104.24,31,33,34, DBY)
Une louange méditative
Le psalmiste appelle son psaume une « méditation » (ou une louange méditative : « que ma méditation lui soit agréable »). Il médite sur le monde que Dieu a créé, soutient et gouverne. Le monde de la providence. Ce qu’il voit l’émeut au point d’exulter au sujet de la sagesse inégalée de Dieu dans le nombre infini de merveilles naturelles qu’il a créées et qu’il contrôle : « Tu les as toutes faites avec sagesse. » La gloire de cette sagesse et sa mise en œuvre dans la puissance et dans la bonté poussent le psalmiste à chanter, à louer et à se réjouir en l’Éternel.
Il est crucial de noter qu’il se réjouit « en l’Éternel » (v. 34). Certes, il se réjouit des œuvres de l’Éternel (à l’instar de Dieu lui-même, v. 31), car ce serait un péché ingrat de ne pas le faire. Après tout, les œuvres de Dieu sont des cadeaux et des bénédictions. Mais au bout du compte, lorsque le psalmiste espère que sa méditation sera agréable à Dieu, il fonde son espérance sur le fait qu’il se réjouit en l’Éternel. Non dans ses œuvres, mais en lui. Voilà la raison d’être de la création.
La création révèle la gloire de Dieu
L’ensemble de la création, du plus haut des cieux jusqu’au plus bas de la terre, existe pour révéler la gloire de Dieu. Sa gloire, qui comprend sa puissance, sa divinité, son intelligence, sa bonté et bien d’autres attributs encore, se déploie dans le théâtre des merveilles que nous appelons le monde naturel :
Les cieux racontent la gloire de Dieu,
Et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains (Ps 19.1).
Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages (Ro 1.20).
C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel,
Qui a créé les extrémités de la terre ;
Il ne se fatigue point, il ne se lasse point ;
On ne peut sonder son intelligence (És 40.28).
L’Éternel est bon envers tous,
Et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres (Ps 145.9).
Cet article est tiré du livre : « La providence de Dieu » de John Piper