Pour être sauvé, il faut croire en Jésus-Christ (Bénédict Pictet)

Celui qui croira, et sera baptisé sera sauvé : mais celui qui ne croit point, est déjà condamné.

(Marc 16: 16)

Jésus-Christ exige de nous ;

  1. De croire ; c’est-à-dire, d’être persuadé des vérités de l’Évangile, d’avoir une foi vive en Jésus-Christ, et de chercher uniquement en lui le salut et la vie.
  2. De recevoir les sceaux de son alliance, comme est le Baptême.

Et il promet le salut à ceux qui joindront à la foi cette profession extérieure.

Mais il déclare que ceux qui ne croiront point, n’auront point de part au salut,

Il ne dit pas la même chose du Baptême, parce que le salut n’est pas essentiellement lié avec cette cérémonie extérieure ; comme il est avec la foi ; nôtre salut ne peut avoir une liaison essentielle, qu’avec les choses qui sont en nous, et dont Dieu peut nous faire rendre compte, par rapport aux adultes, comme sont la foi, et la repentance ; mais non point avec des cérémonies, qui dépendent d’une infinité de choses, dont nous ne sommes pas entièrement les maîtres.

Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point : mais qu’il a  la vie éternelle.

(Jean 3: 16)

Jésus-Christ nous apprend dans ces paroles ;

  1. Le principe de nôtre rédemption ; c’est l’amour de Dieu.
  2. L’objet de cet amour, c’est le monde ; c’est-à-dire, non-seulement les Juifs, mais encore les Gentils, au lieu que les Juifs croyaient que le Messie ne viendrait que pour eux.
  3. L’objet de cet amour, c’est qu’il a donné, et livré à la mort son Fils ; La plus grande marque d’amour, qu’il pouvait donner aux hommes.
  4. La condition sous laquelle ceux, pour qui Dieu a donné son Fils, sont sauvés ; savoir la Foi.
  5. Enfin, ce que l’amour du Père et l’amour de son Fils, ont procuré, et acquis aux Croyants ; c’est qu’ils sont garantis de la mort, et qu’ils obtiendront la vie éternelle

Il est impossible d’être agréable à Dieu sans la Foi.

(Hébreux 11: 6)

Comme nous ne sommes agréables à Dieu qu’en Jésus-Christ (Éphésiens 1: 6), et que nous ne sommes en Jésus-Christ, et unis à lui, que par la foi ; il est impossible d’être agréable à Dieu, que par la foi.

Et c’est ici la victoire qui a surmonté le monde ; savoir, nôtre foi.

(1 Jean 5: 4)

La Foi est un bouclier, qui repousse tous les traits enflammés du Diable ; elle dissipe nos doutes sur les vérités de l’Évangile, elle oppose les promesses de Dieu aux promesses du monde, et les menaces de Dieu à celles des hommes ; elle fortifie et purifie nôtre cœur : Ainsi elle nous fait résister à toutes les tentations.

La Parole ne profita point aux Israélites, parce qu’elle n’était point mêlée avec la foi, dans ceux qui l’entendirent.

(Hébreux 4: 2)

La prédication de l’Évangile ne sert de rien à ceux dans lesquels cette divine semence n’est point détrempée avec cette vertu de l’esprit, qui est nécessaire pour produire dans nos cœurs une foi sincère, et vive.

Prenez garde qu’il n’y ait en quelqu’un de vous un mauvais cœur d’incrédulité, pour se détourner du Dieu vivant.

(Hébreux 3: 12)

Saint Paul veut que les Hébreux prennent garde qu’il n’y ait en eux un cœur de rébellion, et de révolte, et pour cet effet, il veut qu’ils ne soient pas incrédules, et il joint la dépravation du cœur avec cette incrédulité, parce qu’elles se produisent, et soutiennent mutuellement, et concourent toutes deux ensemble à la révolte.