Un disciple chrétien est quelqu’un qui suit Jésus-Christ.
Dans l’Église locale, la formation de disciples implique que les membres s’entraident à suivre Jésus. Ils exercent cette aide réciproque au moyen de la formation et de la correction. Ils enseignent ce qui est bien et corrigent ce qui ne l’est pas. Ils s’encouragent les uns les autres à rester sur la bonne voie et se gardent l’un l’autre de la mauvaise voie.
L’idée qu’un chrétien ait besoin de correction devrait nous paraître sensée
Admettre que nous sommes limités et déchus est l’un des éléments de base de la vie chrétienne. Il peut nous arriver d’être ignorants d’une chose et de nous tromper nous-mêmes. Par conséquent, nous avons besoin des autres croyants pour nous avertir dès que nous nous écartons du chemin du disciple.
En tant que chrétiens qui admettent être limités et déchus, nous pouvons également reconnaître que plusieurs domaines de nos vies sont déphasés par rapport à Jésus. La solution est donc de commencer à nous ouvrir aux autres membres de l’Église. Ils pourront alors nous aider à voir les aspects de nous-mêmes qui nous échappent.
La discipline d’Église consiste à s’aider les uns les autres à croître pour parvenir à la ressemblance de Christ en corrigeant le péché.
Quand devrions-nous dire que la discipline d’Église est nécessaire ?
En général, elle l’est chaque fois qu’un disciple s’écarte de la voie de Christ en commettant un péché. Elle est de mise dès qu’un décalage se crée entre la profession de foi d’un chrétien et sa vie, dès qu’une personne qui prétend représenter Jésus ne le représente plus.
La plupart du temps, la discipline se pratique de manière informelle, en privé. Un frère ou une sœur en Christ pèche et un autre frère ou une autre sœur l’aborde à ce sujet discrètement, avec amour.
Parfois, le processus s’effectue de façon formelle et en public ; c’est à cela que les gens font allusion le plus souvent lorsqu’ils font référence à la « discipline d’Église ». C’est certainement ce à quoi nous pensons quand nous parlons d’excommunier. La discipline ecclésiale formelle demeure la procédure appropriée quand un membre manque à son devoir de représenter Jésus et que cela devient un trait de caractère ou une particularité si usuelle que l’Église ne croit plus qu’il est chrétien. L’Église doit alors désavouer sa confirmation de la profession de foi de cette personne. L’Église ne s’inspire pas de listes des péchés qui justifient qu’on applique la discipline, mais d’une seule question : peut-elle continuer d’affirmer que la profession de foi d’une personne est crédible ?
Cet article est tiré du livre : La discipline d’Église de John Leeman
