Quel genre de beauté Dieu désire-t-il pour nous ? (Elyse Fitzpatrick)

Aucun commandement biblique nous ordonne d’être mince

Je vais dire quelque chose qui peut vous sembler assez surprenant. Vous savez, j’ai lu la Bible maintes fois d’un bout à l’autre, et je n’ai jamais trouvé de verset ordonnant d’être mince ou recommandant la minceur. Pensez à cela… Je ne crois pas qu’il existe un seul verset dans l’Ancien ou le Nouveau Testament encourageant les chrétiens à être minces ou disant qu’être mince est une marque de piété. 

En gardant à l’esprit le fait que la Parole de Dieu, la Bible, est notre guide pour la vie, il semblerait que nous soyons nombreuses à avoir passé une grande partie de notre existence à courir après quelque chose qui ne semble pas très important aux yeux de Dieu.

Le fait que Dieu ne fasse pas de la minceur un commandement ne signifie pas qu’il soit conseillé de négliger sa santé ou ses habitudes alimentaires. Bien qu’il existe certains sujets bibliques pouvant se rapporter à notre santé et à nos habitudes alimentaires (tels qu’apprendre à ne désirer que Dieu, penser à notre vie avec sa perspective des choses et discerner si nos habitudes alimentaires sont pieuses), on ne trouve pas d’éloge de la minceur. Chercher à être mince seulement pour l’apparence n’est pas un objectif spirituel.

Une métamorphose éternelle

Le genre de beauté que Dieu désire pour vous se trouve dans 1 Pierre 3.4 : 

« Mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (les résultats de l’oeuvre de l’Esprit Saint dans votre vie) 

et dans Galates 5.22,23 : 

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi ; la loi n’est pas contre ces choses. » 

La femme vertueuse dans Proverbes 31 est connue pour son travail, sa sagesse, sa force, sa confiance, sa générosité, son courage, ses connaissances, son optimisme et sa gentillesse. 

La crainte du Seigneur

Considérons la fin du Proverbes 31.30 : 

« La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. » 

La crainte du Seigneur est une des caractéristiques d’une femme de Dieu Une femme qui craint le Seigneur développera toutes les qualités énumérées ci-dessus. Toutefois, que signifie la « crainte » de Dieu ?

Un dictionnaire biblique définit la fonction de la crainte révérencieuse en ces termes : « Être en admiration. Ce n’est pas seulement de la crainte, mais une révérence chez une personne qui reconnaît la puissance et la position de l’individu vénéré, et qui lui rend l’hommage qui lui est dû […] Cela dépasse la simple crainte psychologique. » La crainte révérencieuse implique le respect et l’honneur.

Une crainte à désirer

Charles Spurgeon a enseigné le vrai sens de ce concept quand il prêchait à Londres, il y a plus de cent ans :

Béni soit l’homme dont le coeur est rempli de cette crainte révérencieuse, laquelle dirige ses pas dans la voie des commandements de Dieu, incline son coeur à chercher Dieu et son âme à entrer en communion avec Dieu, en vue de le connaître et d’être en paix. Quelle est cette crainte de Dieu ? Je répondrai, tout d’abord, que c’est un sentiment d’admiration devant sa grandeur.

N’avez-vous jamais senti cette révérence sacrée gagner insensiblement votre esprit, vous imposer le silence, vous apaiser et vous faire fléchir les genoux devant l’Éternel ? Cela viendra, un jour, en considérant les grandes oeuvres de la Création. En contemplant l’immensité des eaux, les innombrables étoiles dans le ciel, en examinant l’aile d’un insecte et en voyant l’habileté incomparable de Dieu dans cette précision, ou en présence d’un orage, en regardant, de votre mieux, les éclairs et la foudre, en écoutant le tonnerre de la voix de Dieu ; vous serez ému et direz : « Grand Dieu, tu es redoutable ! »

Et ce, sans éprouver de peur, mais en étant rempli de joie, tel un enfant qui se réjouit de voir la richesse de son père, la sagesse de son père, la puissance de son père, heureux et en sécurité, mais avec le sentiment d’être si petit ! Nous sommes moins que rien, mais nous sommes tout sauf anéantis en présence du grand Dieu éternel, infini et invisible.


Cet article est tiré du livre : La vie est plus que la nourriture de Elyse Fitzpatrick