Quelle joie résulte de l’assurance ? (Frank Allred)
Une joie merveilleuse et glorieuse
Tous ceux que Dieu a régénérés devraient faire l’expérience de ce que l’apôtre Pierre appelle «une joie merveilleuse et glorieuse» (1 Pierre 1:3,8). Pourquoi tant de chrétiens ne connaissent-ils donc pas cette joie indicible ? Ne serait-ce pas à cause de leur manque d’assurance ? Celui-ci les empêche de se réjouir.
Les Écritures enseignent clairement que l’Évangile donne lieu à des réjouissances. La naissance du Sauveur était «le sujet d’une grande joie» (Luc 2:10,11). Le royaume de Dieu dans lequel nous sommes est «joie par le Saint-Esprit» (Romains 14:17). Jésus déclara à ses disciples que grâce à leur obéissance par amour, sa joie serait parfaite en eux (Jean 15:11). «Réjouissez- vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous» (Philippiens 4:4).
Dieu se réjouit
La Bible indique également que notre Père céleste se réjouit de notre entrée dans sa famille (Luc 15:23,24). Nous sommes un sujet de joie pour le Seigneur, car nous sommes le fruit de son sacrifice (Ésaïe 53:10-12 ; Hébreux 12:2). «Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent» (Luc 15:10). Quelle tristesse si nous, qui sommes un sujet de joie dans le ciel, sommes incapables de nous associer à cette joie parce que nous ne sommes pas sûrs de notre position !
La joie chrétienne est intimement liée au pardon des péchés (Matthieu 9:2). Plus nous sommes assurés du pardon, plus notre joie sera profonde. La joie procède également de la perspective de la gloire future. Alors, plus nous sommes sûrs que nos «noms sont écrits dans les cieux», plus nous pourrons nous réjouir (Luc 10:20). (Notre aptitude à nous réjouir «dans l’espérance de la gloire de Dieu» dépend évidemment de la force de cette espérance, Romains 5:2). La joie découle encore de la conviction que Dieu est capable de nous préserver de toute chute et de nous «faire paraître devant sa gloire irréprochables et dans l’allégresse» (Jude 24).
Plus nous serons conscients de cette protection, plus nous vivrons joyeux. La joie naît de la foi, et la plénitude de joie de la plénitude de foi. C’est ce que fait comprendre Paul aux Philippiens en leur annonçant qu’il restera avec eux pour leur avancement et pour leur joie dans la foi (1:25).
Le manque d’assurance engendre l’anxiété
Si nous manquons d’assurance dans notre relation avec Dieu, soit parce que nous doutons de sa fiabilité, soit parce que nous sommes incapables de lui faire pleinement confiance, comment nous réjouir ? Le manque d’assurance à propos de sujets importants a tendance à engendrer l’anxiété ; or, rien n’est plus important que la question de notre destinée éternelle. Comprenons que nos doutes et nos peurs ne reposent sur aucun fondement. «Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ?» (Nombres 23:19)
L’assurance nous permet de jouir des plaisirs de la vie
Contrairement à ce que dit la croyance populaire, l’assurance du salut nous permet de mieux jouir que les incroyants des plaisirs de cette vie. L’espérance assurée de la gloire confère une nouvelle signification à cette vie et nous aide à la maintenir dans une juste perspective. Notre appréciation de toutes les bonnes choses que Dieu nous dispense abondamment «pour que nous en jouissions» (1 Timothée 6:17) se trouve rehaussée et notre capacité à éviter les plaisirs du péché, source de tant de soucis, fortifiée (1 Jean 3:3).
De temps en temps, il se peut que le Seigneur nous conduise à travers des vallées sombres où nous nous sentons seuls et abattus (Psaume 45:6), mais même dans ces circonstances nous sommes en mesure de nous réjouir car nous savons «que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous» (Romains 8:18). À la lumière de cette gloire, nos difficultés présentes ne seront jamais disproportionnées. «Même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire» ; nous sommes «comme attristés, et nous sommes toujours joyeux» (2 Corinthiens 4:16,17 ; 6:10).
Cet article est tiré du livre : « Êtes-vous sûr d’être sauvé ? » de Frank Allred