Paul écrit : «Car, chose impossible à la loi… Dieu a… » (Romains 8.3) Qu’est-ce qui est impossible à la loi de Dieu ? Nous avons la réponse au chapitre 7 où Paul se lamente sur ses propres contradictions et son hypocrisie intérieures.
Il admire la piété et la pratiquait en apparence, mais uniquement selon la lettre de la loi (Philippiens 3:6). Il voit également en lui de la convoitise — l’envie, la rancœur, la cupidité, la bouderie — le contraire même de ce qu’il respecte. La loi de Dieu ne peut même pas lever le petit doigt pour lui venir en aide. Elle met en lumière ses manquements, le reprend et le motive même, mais elle ne peut pas le changer. Savez-vous quand la transformation commence ? Lorsque votre cœur entend, comme seul le cœur peut entendre, le verdict divin : « Aucune condamnation ! » La loi réclame votre condamnation.
La loi, un accusateur cinglant, mais un ami impuissant.
Comme la Raison humaine dans l’ouvrage du poète Alexandre Pope, la loi de Dieu est un accusateur cinglant, mais un ami impuissant. À l’écoute de ses accusations virulentes, mon désespoir ne fait qu’accentuer ma vie de péché. Mais la grâce met fin à cet esclavage et entreprend la transformation. Elle seule fait fondre le cœur et l’amène à la repentance. Elle seule remplit d’amour pour le Seigneur. Ne craignez pas la grâce de Dieu. Précipitez-vous vers elle. Elle est la force la plus puissante en faveur du bien dans l’univers.
Cet article est tiré du livre : Qui accusera les élus de Dieu? de Raymond Ortlund
