Qui est Jésus ? (Mark Jones)

Il n’y a pas de question plus importante que celle que Jésus a posée à ses disciples : « … qui dites-vous que je suis ? » (Mt 16.15.) Aucune question n’a été plus débattue, partiellement ou intégralement mal comprise, ignorée au péril de l’individu, ni n’a offert de gain plus grand à celui qui y répond justement. La bonne réponse à cette question dans toute sa simplicité peut sauver un enfant, et sa complexité préoccupera des théologiens jusque dans l’éternité. Si la vie éternelle est de connaître Jésus-Christ (Jn 17.3), nous ne pouvons pas rester dans l’ignorance quant à celui qui « se distingue entre dix mille » (Ca 5.10).

Pierre affirme que Jésus est « le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16.16). Jean parle de « la Parole » devenue chair (Jn 1.14). Paul le décrit non seulement comme « l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » (Col 1.15), mais aussi comme « Jésus-Christ homme » (1 Ti 2.5). De la même façon, l’auteur de l’épître aux Hébreux identifie Jésus comme « le reflet de sa gloire » (Hé 1.3) et comme celui qui a participé au sang et à la chair (Hé 2.14). Après avoir touché Jésus, Thomas l’a déclaré comme son « Seigneur » et son « Dieu » (Jn 20.28). Dans l’Ancien Testament, après avoir vu Christ dans une vision (voir Jean 12.41), Ésaïe l’a appelé « le Roi, l’Éternel des armées » (És 6.5). Mais plus tard, il appellerait ce roi le serviteur du Seigneur qui ne possédait aucune « beauté… pour attirer nos regards » (És 53.2).

Les Écritures rappellent que Jésus a aussi eu des choses à dire sur sa propre personne. Dans l’Évangile de Jean, où l’on trouve plusieurs des « je suis », Jésus se nomme lui-même « le pain de vie » (Jn 6.48), « la lumière du monde » (8.12), « la porte » (10.9), « le bon berger » (10.11), « la résurrection et la vie » (11.25), « le chemin, la vérité et la vie » (14.6), et « le vrai cep » (15.1). En somme, le Sauveur témoigne de lui-même en disant « je suis » (8.58), faisant écho à l’autorévélation du Dieu éternel dans Exode 3.14.

Ailleurs, les Écritures l’appellent enseignant (Mc 1.27 ; S21), prophète (Mt 21.11), Fils de David (Mt 9.27), serviteur (Mt 12.18), Fils de l’homme (Mt 12.8), Seigneur (Mt 14.30), Agneau de Dieu (Jn 1.36), le Saint de Dieu (Jn 6.69), le commencement (Col 1.18), le souverain sacrificateur (Hé 5.1-10), le vivant (Ap 1.18), le libérateur (Ro 11.26) et l’étoile brillante du matin (Ap 22.16).

Compte tenu du fait que le monde même ne pourrait pas « contenir les livres qu’on écrirait » au sujet de tout ce que Jésus a fait (Jn 21.25), nous pouvons témoigner avec certitude que les descriptions et noms cités ci-dessus effleurent à peine la réalité de qui il est. En effet, Jean affirme que Christ a « un nom écrit, que personne ne connaît » (Ap 19.12). Il y a beaucoup de choses à propos de Jésus que nous apprendrons seulement dans l’éternité.


Cet article est un extrait du livre «Connaître Christ» de Mark Jones