Satisfaits de ses décrets (1 Jean 5.3-5)
« En effet, l’amour envers Dieu consiste à respecter ses commandements. Or, ses commandements ne représentent pas un fardeau, puisque tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire contre le monde, et la victoire qui a triomphé du monde, c’est votre foi. Qui est victorieux du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5.3-5)
Ce qui est clair dans ces versets, c’est qu’être né de nouveau – être né de Dieu – transforme les commandements de Dieu de sorte qu’ils ne représentent plus un fardeau, mais constituent notre plaisir. Comment cela fonctionne-t-il ?
Comment le fait d’être né de Dieu transforme-t-il les commandements de Dieu en un délice plutôt qu’en un fardeau ?
L’apôtre Jean dit : « La victoire qui a triomphé du monde, c’est votre foi » (1 Jean 5.4).
En d’autres termes, la manière dont la réalité d’être né de Dieu surmonte le fait que les commandements de Dieu sont des fardeaux pour ceux qui sont du monde et non de Dieu est la suivante : en engendrant la foi. Ceci est confirmé dans 1 Jean 5.1, qui dit littéralement : « Quiconque croit que Jésus est le Messie est né de Dieu. »
La foi est la preuve que nous sommes nés de Dieu
Nous ne nous faisons pas nous-mêmes renaître en décidant de croire. Dieu crée notre volonté de croire en nous faisant naître de nouveau. Comme Pierre l’a dit dans sa première lettre, Dieu « nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante » (1 Pierre 1.3). Notre espérance vivante, ou foi en la grâce future, est l’œuvre de Dieu par la nouvelle naissance.
Ainsi, quand Jean dit : « Tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire contre le monde », puis ajoute : « et la victoire qui a triomphé du monde, c’est votre foi » (1 Jean 5.4), je pense qu’il dit que Dieu nous permet, par la nouvelle naissance, de vaincre le monde – c’est-à-dire de vaincre notre réticence terrestre à garder les commandements de Dieu. La nouvelle naissance le fait en créant la foi, ce qui inclut évidemment une disposition à être satisfait par les commandements de Dieu, plutôt que d’être repoussé par les commandements de Dieu et de les considérer comme des fardeaux.
C’est donc la foi qui vainc notre hostilité innée contre Dieu et sa volonté, et nous libère afin que nous puissions garder ses commandements et dire avec le psalmiste : « Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu » (Psaume 40.9).
Méditation extraite de « Future Grace », p. 158-159 (trad. « Grâce future »).