Une alliance antérieure à la loi – Galates 3.17 (John MacArthur)
Voici ce que je veux dire : un testament, que Dieu a confirmé antérieurement, ne peut pas être annulé, et ainsi la promesse rendue sans effet, par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard. (Galates 3.17)
L’alliance de la promesse était supérieure à celle de la loi à cause de son antériorité. Un testament, que Dieu a confirmé antérieurement, ne peut pas être annulé par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard. L’alliance avec Abraham était permanente et inviolable, aucun laps de temps ne pouvait avoir comme conséquence que la promesse soit rendue sans effet.
Les quatre cent trente ans sont le laps de temps qui s’est écoulé entre la dernière affirmation par Dieu de son alliance avec Abraham et le moment où il a donné la loi à Moïse. Le Seigneur a répété à son fils Isaac (Ge 26.24) la promesse qu’il avait faite à Abraham, et ensuite à son petit-fils, Jacob (28.15). La loi a été donnée 645 ans après Abraham, mais Dieu avait répété la promesse qu’il avait faite à Abraham 215 ans plus tard à Jacob, exactement quatre cent trente ans avant de faire l’alliance mosaïque au Sinaï.
L’alliance avec Abraham a confirmé le salut par la foi
Même l’alliance avec Abraham n’a pas établi le principe du salut par la foi, mais l’a simplement confirmé et typifié. Depuis la chute d’Adam, la foi a toujours été le seul moyen d’obtenir la justice devant Dieu.
Pour ce qui est de la promesse que Dieu a faite dans son alliance avec Abraham et qu’il a lui-même confirmée (le verbe est au participe parfait passif, et indique la permanence de la confirmation), le passage du temps ne pouvait, par lui-même, avoir aucun effet sur elle, et encore moins l’[annuler].
Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur